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Comptage physique des personnels de l’État: place à la répression

Dernière mise à jours il y'a 4 semaine

Pour lutter contre désertion des postes de travail, le président de la République a instruit la radiation tous les agents de l'État absents et suspendus de solde après le recensement de 2018.

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Dans une circulaire signée par le président Paul Biya le 23 octobre 2024, il est prévu que cette phase judiciaire se termine en 2025 avec la radiation des agents publics qui ont été identifiés comme émargeant de manière irrégulière. En effet, parmi les mesures à prendre par le gouvernement dans l’élaboration du budget 2025 de l’État, Paul Biya instruit « la finalisation de la phase contentieuse du Comptage physique des personnels de l’État, par la sortie définitive du fichier solde de l’État de tous les agents publics définitivement reconnus absents et suspendus à cet effet ». De même, le chef de l’État ordonne « la poursuite de l’assainissement du fichier solde et personnels, à travers la suppression des agents démissionnaires, ou par la clôture des éléments de salaires ou pensions indûment perçus ».

Plusieurs milliers d'employés de l'État sont concernés par cette mesure dans le cadre du Coppe. A la fin de l'opération,  8 766 agents publics avaient identifiés comme étant en situation irrégulière. Cependant, selon Joseph Lé, le ministre de la Fonction publique, malgré les nombreux communiqués et mises en demeure du ministre des Finances et du Minfopra adressés aux personnes concernées, seuls 601 employés sur les 8 766 concernés ont répondu aux convocations du Conseil permanent de discipline de la Fonction publique.

Le Comptage physique du personnel de l'État, réalisé par le ministère des Finances entre avril et juin 2018, avait entraîné la suppression de 10 000 agents publics fictifs du fichier de solde de l'État, ce qui a entraîné une économie budgétaire annuelle d'environ 30 milliards de FCFA jusqu'en 2019.


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