Inflation : la tendance haussière maintenue en août 2024
Dernière mise à jours il y'a 2 moisAu Cameroun, l’inflation s’est établie à 5,1% en Août 2024. Et pour cause les coûts de transports et des produits alimentaires qui n’ont de cesse de grimper depuis l’augmentation des prix des carburants.
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« En août 2024, les prix à la consommation ont progressé de 0,4 % par rapport au mois précédent et de 5,1% en moyenne sur les douze derniers mois, principalement sous l’effet de la hausse des prix des biens et services locaux», renseigne la Note mensuelle sur l’évolution des prix à la consommation finale des ménages au Cameroun publiée par l'Institut national de la statistique (INS). Selon le statisticien national, cette évolution est un peu plus forte que la hausse de 0,1 % observée en juillet 2024. Cependant, en comparaison avec août 2023, la hausse des prix sur les marchés nationaux en août 2024 est encore plus prononcée.
« En glissement annuel, l’augmentation est de 3,8 %, en raison notamment de l'augmentation de 4,2 % des prix des produits alimentaires et de 10,7 % des coûts de transport », souligne le document de l’INS. Autrement dit, le gouvernement a décidé d'augmenter les prix du super et du gasoil à la pompe à partir du 3 février 2024, mais l'augmentation des prix demeure le principal facteur d'inflation au Cameroun en août 2024. En effet, cette augmentation des tarifs des carburants a provoqué une augmentation des dépenses liées au transport routier, ce qui a un impact sur les prix des produits sur les marchés.
Néanmoins, même si les tensions inflationnistes au Cameroun persistent, l'INS constate une « tendance au repli progressif de l’inflation depuis le quatrième trimestre 2023 ». « Suivant les régions, les taux d'inflation oscillent entre 4,2 % et 7,1 %, à l'exception de Bertoua et de Bamenda qui affichent des taux relativement bas, respectivement de 3,9 % et 3,3 % », précise l’INS.
Bien que cette baisse globale soit observée, le taux d'inflation dans toutes les régions du Cameroun reste supérieur au seuil de tolérance de 3 % établi dans la zone Cemac (Cameroun, Congo, Gabon, Guinée équatoriale, Tchad et RCA).
Floyd Miles
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