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Produits pharmaceutiques: hausse des importations en 2023

Dernière mise à jours il y'a 2 mois

Les importations camerounaises de produits pharmaceutiques sont passées de 69,5 milliards à 166,6 milliards de FCFA, entre 2010 et 2023. C’est ce que révèle le rapport sur la compétitivité de l’économie camerounaise publié par le Comité de compétitivité, une structure spécialisée du ministère de l’Économie.

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Ni les volumes importés, ni les pays de provenance n'ont été rendus publics. Mais les données de l’Institut national de la statistique (INS) sur les échanges commerciaux entre le Cameroun et l’Union européenne (UE) en 2023, révèlent que le pays a importé de l'UE 4,2 tonnes de médicaments (y compris vétérinaires) pour 62,9 milliards de FCFA. La France étant le premier pays fournisseur de l'EU. 

En 2023, la facture des importations des produits pharmaceutiques en provenance de la France est en hausse de 8,7% en glissement annuel et s’évalue à 28,6 milliards de FCFA contre 26,3 milliards de FCFA un an plus tôt. Les produits pharmaceutiques représentent 7,5 % de l’ensemble des importations d’origine française. 

L’Inde a également été l’un des principaux fournisseurs du Cameroun en 2023. Selon l’INS, les importations de médicaments en provenance de ce pays asiatique ont représenté 7 % du poids des échanges, pour une valeur de 39,5 milliards de FCFA. En parallèle, la contrebande et la contrefaçon sont également des voies d’importation massives de médicaments, mettant en difficulté les opérateurs économiques locaux de ce secteur depuis plusieurs années.

Malgré le discours sur l’import-substitution et la nécessité de promouvoir la production locale, le Cameroun continue, selon les chiffres officiels, d’importer chaque année plus de 90 % de ses besoins en médicaments, tandis que les producteurs locaux se partagent à peine 8 milliards de FCFA sur un marché estimé à plus de 125 milliards de FCFA. Le 1er octobre 2021, lors d’une rencontre avec le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, la présidente de l’Association des industries du médicament, Loe Gisèle Etame, avait affirmé que les unités de production locales ne fonctionnaient qu’à 20 % de leurs capacités.



Auteur: Bernardo Carlos Ndjomo

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