Les jalons de cette expansion programmée ont été posés lors du récent forum de la Semaine russe de l’énergie ayant regroupé à Moscou, les autorités russes et équato-guinéennes.

Plus précisémentl, la société géologique va mener des recherches géophysiques marines à grande échelle sur la zone de transit terrestre-offshore, y compris des levées gravi-magnétiques et sismiques en 2D et 3D, ainsi que le retraitement de données sismiques d’archives, en Guinée Equatoriale, où des dizaines de champs de pétrole et de gaz ont été découverts sur le plateau continental. « L’objectif des travaux proposés est de clarifier les limites et l’épaisseur du bassin sédimentaire du Rio Muni, d’aligner géologiquement la zone de transit de la zone d’eau avec les zones profondes et terrestres, et de découvrir et localiser de nouvelles installations prometteuses d’octroi de licences d’hydrocarbures attrayantes pour les investissements. »

Cette campagne fait suite aux travaux d'exploration d’une première phase dite « phase initiale d’acquisition sismique », amorcés dans ce pays en 2020 par les filiales internationales de Rosgeo, notamment JSC Zarubezhgeologia et JSC Yuzhmorgeologia, après deux contrats de services signés avec le ministère des Mines et des Hydrocarbures (MMH) de Guinée équatoriale. Les résultats issus de cette phase n’ont pas été élucidés quatre ans après, mais d’après ces filiales, les sites ciblés par Rosgeo, positionnent la Guinée Equatoriale comme une zone clé pour le développement futur des ressources minérales.

Etendue sur 28 000 km2 avec 1,4 million d'habitants, la Guinée Equatoriale est le 4e producteur de pétrole d'Afrique. Au pays de Teodoro Obiang Nguema, l'or noir, moteur de l'économie, a favorisé des niveaux de croissance astronomiques : 150% en 1997, 63,4% en 2001, 38% en 2004... Mais cette dépendance vis-à-vis du pétrole lui a souvent couté cher comme en 2009-2010, où la croissance du PIB est tombée à 1,3% puis -8,9%, suite à la crise financière mondiale dont les répercussions sur les cours de l'or noir avaient été violentes. Après une certaine restauration en 2011 et 2012 (6,5% et 8,3% de croissance), l'économie équatoguinéene est entrée en récession depuis la crise pétrolière de 2014, sans en ressortir; et la pandémie de coronavirus n'est pas venue pour améliorer les choses.