Crise anglophone : les enlèvements se poursuivent dans les zones de conflit.
Dernière mise à jours il y'a 1 ansSix autres personnes, dont un responsable du Rdpc et des membres de diverses administrations, ont été enlevées le 21 mai 2023 après la libération des femmes retenues en otage par les séparatistes depuis le 20 mai, a annoncé le président de l'Assemblée Nationale lors de l’ouverture de la session ce 08 juin 2023.
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Sur fond de crise, l'Assemblée nationale camerounaise vient d'ouvrir sa deuxième session ordinaire de l'année législative 2023. Traditionnellement, le président de la Chambre basse du parlement, Cavaye Yeguié DJibril, a ouvert les travaux. L'élu a exprimé son mécontentement face à la situation précaire dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest.
En effet, plusieurs cas d'enlèvements ont été enregistrés en mai. Comme symbole, le 20 mai, les séparatistes ont pris plusieurs femmes en otages. Le 21 mai, six Camerounais ont été enlevés par des séparatistes dans le département de la Momo. Selon le président de l'Assemblée Nationale (PAN), les séparatistes ont instauré des taxes ; des actes jugés inadmissibles : « Il ne saurait y avoir plus d’un Etat au Cameroun », se déchaine le PAN d'entrée de jeu. Les condamnations au niveau du perchoir sont récurrentes sans effet escompté.
Selon l’honorable Koupit Adamou de l’Union démocratique du Cameroun (UDC), depuis 2016, lorsque la crise a de nouveau éclaté dans les régions du nord-ouest et du sud-ouest, causant d'énormes dégâts, l'Assemblée nationale n'a jamais convoqué de session plénière extraordinaire pour se pencher sur le problème et trouver des solutions pour surmonter la crise. Pour lui, il est temps de mettre la théorie de côté et de réellement passer à l'action. « C’est bien de dénoncer. Mais c’est encore bien d’agir. A chaque fois, nous venons dénoncer. C’est comme si l’Assemblée a une tendance à cautionner les positions du gouvernement », s’indigne le parlementaire. Avant d’indiquer : « C’est une question politique. Il faut trouver à cette crise des solutions politiques à travers des négociations par un dialogue inclusif. Le PAN peut dénoncer mais ce n’est pas ça le rôle de l’Assemblée. L’Assemblée nationale doit agir ; et agir c’est ouvrir le débat », s’est-il exprimé.
Au cours de cette session, les députés espèrent tenir une session plénière visant à prendre position pour un retour définitif à la paix dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Floyd Miles
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