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Technopôle agro-industriel: le projet renaît de ses cendres.

Dernière mise à jours il y'a 4 jours

Le gouvernement camerounais a décidé de relancer le projet de construction du premier technopôle agro-industriel du pays, situé à Ouassa Baboute dans la région du Centre. Ce projet, annoncé en 2017, vise à contribuer à l'industrialisation du Cameroun et à augmenter la valeur ajoutée manufacturière (VAM) dans le PIB, qui passera de 13,7% à au moins 15% d'ici 2027.

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Ce technopôle agro-industriel devrait jouer un rôle clé dans le développement économique du pays en favorisant la transformation des produits agricoles locaux et en créant des emplois. Le gouvernement a inscrit ce projet dans le cadre du plan triennal 2025-2027, démontrant ainsi son engagement envers l'industrialisation du Cameroun.

Ce projet avait été annoncé il y a sept ans, mais n'avait pas encore vu le jour. Sa reprise est donc une bonne nouvelle pour l'économie camerounaise.

 En décembre 2017, Ernest Gbwaboubou, alors ministre de l'Industrie, des Mines et du Développement technologique (Minmidt), sécurisait le site et négociait avec l'Organisation des Nations unies pour le développement industriel (Onudi) pour ce projet d'un coût de 120 milliards de Fcfa. Trois ans plus tard, plus précisément le 20 novembre 2020, Gabriel Dodo Ndoke, ancien Minmidt, lançait un appel public international à manifestation d'intérêt (Apmi) afin de choisir une entreprise ou un groupe d'entreprises qui pourrait apporter un soutien pour le financement, l'aménagement, l'équipement et l'exploitation de cette infrastructure. Le 21 décembre 2022, le ministre lançait officiellement le processus de paiement des indemnisations aux 123 personnes qui avaient perdu leurs droits fonciers pour un montant total de 340,5 millions de Fcfa.

Après le décès de l’ancien Minmidt le 21 janvier 2023, ce projet gouvernemental annoncé depuis sept ans semble en berne, d’autant plus qu’on ignore l’issue de l’Apmi lancé par le prédécesseur de Fuh Calistus Gentry. Pourtant, depuis 2017, 405 hectares de terres sont disponibles d'après les sources officielles qui en 2018, vantaient l’infrastructure en gestation comme « l’exemple type de la nouvelle donne dans le secteur agro-industriel qui devra guider l’ambition de devenir le nourricier de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (Ceeac) et du Nigéria ».

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bernardo carlos ndjomo
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