La compagnie norvégienne possède 80% de l'actif et GEPetrol, la société pétrolière publique, en possède 20%. Selon le site web de la vice-présidence du pays, l'exploitation de cet actif sera effectuée sur une période de 25 ans.

L'ancien bloc EG-23, exploité par Marathon, couvre une superficie d'environ 600 kilomètres carrés et se trouve à des profondeurs d'eau de 50 à 100 mètres. D'après Panoro, jusqu'à présent, 19 puits ont été forés, ce qui a permis de trouver quatre gisements pétroliers, deux gisements gaziers et un gisement de gaz et de condensat, dont certains ont été testés.

Dans le bloc EG-23, Panoro a reçu un permis de recherche d'une durée de 3 ans. L'entreprise prétend avoir repéré plusieurs prospects, considérés par le ministère des Mines et Hydrocarbures comme possédant environ 104 millions de barils de pétrole, de condensats et 215 milliards de pieds cubes de gaz. Les travaux de forage ici devraient commencer rapidement.

Il convient de souligner que la production pétrolière de la Guinée Équatoriale a considérablement diminué depuis 2010, passant de plus de 300 000 barils par jour à moins de 120 000 barils par jour en 2022. La dépendance élevée du pays aux hydrocarbures, qui constituaient environ 90% des recettes d'exportation, a exposé son économie à des variations des prix du pétrole. Par conséquent, le produit intérieur brut du pays a connu une baisse de -5,8% en 2023 et devrait diminuer de -5,5% en 2024.

La mise en production du bloc EG-23 est d'une importance stratégique pour le pays dans cette situation. Ce projet récent pourrait aider à maintenir la stabilité de la production nationale d'hydrocarbures, en raison du déclin naturel des champs matures et du départ de grands acteurs tels qu'Exxon Mobil. En diversifiant le portefeuille de production du pays, Panoro Energy contribuerait à renforcer la sécurité énergétique de la Guinée Équatoriale et à soutenir son économie.