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Pénurie de pièces : l'agence Beac de Douala soulage les opérateurs économiques

Dernière mise à jours il y'a 2 mois

Une opération d'injection de pièces de monnaie dans le circuit économique a été lancée par l'agence nationale de la Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) de Douala, la capitale économique du Cameroun. Dans un avis au public signé récemment, le chef d’agence, Armand Lengué Koum, invite les acteurs économiques à procéder aux échanges de billets en pièces de monnaie, tous les lundis, mardis et mercredis de 7 h à 10 h. Le but d'une telle initiative est de combattre la pénurie de pièces observée.

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Le 23 septembre dernier, le directeur de l'agence de la Banque des États de l'Afrique centrale (Beac) pour la ville de Douala au Cameroun a annoncé le début d'une opération d'injection de nouvelles pièces de monnaie dans cette ville. « Dans le cadre de la lutte contre la rareté de pièces dans la ville de Douala et ses environs, la Beac de Douala invite les pharmacies, supermarchés, grands magasins, boulangeries et propriétaires de commerces à venir procéder aux échanges de billets en pièces de monnaie, tous les lundis, mardis et mercredis de 7 h à 10 h », a indiqué Armand Lengué Koum.

La banque centrale avait en effet annoncé en début de septembre la disponibilité de 150 millions de pièces de monnaie dans le circuit économique en réponse à la pénurie persistante de pièces de monnaie dans les pays de la Cemac. Concernant cette question, Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la Beac, a expliqué qu'il s'agit des pièces de 100 Fcfa, 50 Fcfa et 25 Fcfa. Et avait pour échéance le 31 décembre 2024 afin de répartir tous les stocks.

Pour rappel, la pénurie de pièces de monnaie est devenue quasi permanente dans la zone Cemac depuis plusieurs années. Certains spécialistes imputent ce phénomène à l'apparition de réseaux d'exportation de ces pièces vers un pays asiatique, après leur collecte dans les salles de jeux et autres circuits informels. Selon la banque centrale, l'origine de cette pratique réside dans la mise en valeur dans les activités de bijouterie du métal de base utilisé pour fabriquer ces pièces.

Pour résoudre ce problème de manière définitive, la BEAC annonce la commercialisation, durant l'année en cours, d'une nouvelle série de pièces. Elle devrait, selon les informations officielles, être produite à partir d'une matière première qui ne convient pas aux usages pour lesquels les pièces de monnaie sont souvent exportées.


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Ophelie Ada Zoa
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