Opportunités d’investissement : Qataris et Émiratis à la conquête du Cameroun .
Dernière mise à jours il y'a 2 ansLe ministre de l’Eau et de l’énergie, Gaston Eloundou Essomba et le ministre des finances Louis Paul Motazé ont reçu respectivement, le 28 février à Yaoundé, une délégation constituée de princes des familles royales du Qatar et des Émirats arabes unis. L’objectif, la recherche des opportunités d’investissements au Cameroun.
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Selon des informations du ministère de l’Eau et de l’énergie (Minee), des investisseurs qataris et émiratis sont intéressés par la construction d’une nouvelle raffinerie moderne en remplacement de la Société nationale de raffinage (Sonara), ravagée par un incendie en mai 2019 et le projet de la centrale thermique de Kribi, dans le Sud-Cameroun.
C’est dans cette perspective que Gaston Eloundou Essomba, ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), a reçu le 28 février à Yaoundé, son altesse Sheikh Nayef Eid M.T AL-Thani, de la famille royale du Qatar et membre du conseil d’administration de l’entreprise JD Euroway Bancorp and Trust. Ce dernier était à la tête d’une mission économique de haut niveau des partenaires financiers qataris et émiratis.
Dans le champ de l’électricité où le marché est ouvert, le Minee a indiqué que la construction en urgence d’une centrale thermique à gaz dans la ville de Kribi serait une opportunité à saisir pour les éventuels partenaires. Dans le but de corriger le mix énergétique au Cameroun, la construction d’un champ solaire, serait également la bienvenue.
Par ailleurs, au cours de l'audience accordée par le ministre des finances louis-Paul Motazé, le porte-parole de ces investisseurs a exprimé l’intérêt porté pour des opportunités d’investissements au Cameroun, notamment dans les domaines tels que les Mines, l’agriculture, le textile ou encore l’industrie.
Il convient de noter que ces investissements favoriseront la coopération économique entre le Cameroun et les deux pays susmentionnés. Actuellement, la coopération entre le Cameroun et les Émirats arabes unis semble se limiter à des importations massives de divers produits que les commerçants camerounais achètent à partir de Dubaï. Quant aux investissements directs, l'émirat pétrolier reste totalement réduit pour ne pas dire inexistant.
Floyd Miles
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