Marché des titres publics : la BEAC réduit une fois de plus son offre de liquidité
Dernière mise à jours il y'a 3 joursLa Banque des États de l'Afrique centrale (BEAC) a réduit son offre de liquidité aux banques à 240 milliards de FCFA, après avoir atteint un pic de 350 milliards de FCFA en octobre. Cette décision reflète un essoufflement progressif des établissements de crédit face aux offres de liquidité de la banque centrale.
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La BEAC, institut d'émission des six pays de la Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale (CEMAC), a lancé une nouvelle opération d'injection de liquidité dans les banques le 29 octobre 2024. Cependant, l'offre de liquidité a été réduite à 240 milliards de FCFA, contre 350 milliards de FCFA précédemment.
Selon la fiche des résultats de l’opération publiée par la banque centrale, les banques commerciales n'ont exprimé des besoins que de 204 milliards de FCFA. Cette baisse semble indiquer un essoufflement progressif des établissements de crédit face aux offres de liquidité de la BEAC. Il est important de noter que la BEAC avait augmenté progressivement l'enveloppe mise à disposition des établissements de crédit, passant de 50 milliards de FCFA en juin 2024 à 350 milliards de FCFA au début d'octobre. Cependant, la courbe semble maintenant descendante.
Cette décision pourrait avoir des implications pour l'économie de la région. En effet, la liquidité des banques est essentielle pour financer les activités économiques et soutenir la croissance. Une réduction de l'offre de liquidité pourrait limiter l'accès aux crédits pour les entreprises et les particuliers.
Les raisons de cette réduction pourraient être liées à la stabilisation de l'inflation dans la zone CEMAC, qui est passée de 4,5% en 2022 à 3,5% en 2023, selon les données de la Banque mondiale. De plus, la BEAC pourrait chercher à renforcer la stabilité financière en réduisant les risques de crédit.
La réduction de l'offre de liquidité pourrait entraîner une baisse de la croissance économique de la région, car les entreprises et les particuliers pourraient avoir moins accès aux crédits pour financer leurs projets. De plus, cette décision pourrait entraîner une hausse des taux d'intérêt, ce qui rendrait les crédits plus chers pour les emprunteurs. Enfin, la réduction de la liquidité pourrait augmenter les risques de défaut de paiement, ce qui pourrait affecter la stabilité financière de la région.
Floyd Miles
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