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EX-ONEL: les employés conviés pour le règlement des droits sociaux

Dernière mise à jours il y'a 4 mois

Dans un communiqué datant du 26 juillet 2024, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, invite les employés de l'ex-Observatoire National des Elections (onel) ou leurs ayants droit, à bien vouloir se rapprocher de ses services, à la porte 408, sise au bâtiment B de la Direction Générale du Budget au ministère des finances au plus tard le 30 août 2024.

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Cette démarche s'inscrit dans la logique du règlement des droits sociaux de ces employés. Ils   devront se munir des certificats de travail et de prise de service afin de compléter leurs dossiers. A cet effet, une liste de 137 noms a été rendue publique.  

En rappel, cet organe a été créé pendant une période politique très trouble par la LOI N° 2000/016 DU 19 DECEMBRE 2000 PORTANT CREATION D'UN OBSERVATOIRE NATIONAL DES ELECTIONS.

 Comme dans tous les pays d’Afrique subsaharienne francophone, la protection sociale au Cameroun n’est pas universelle (BIT, 2017)  bien qu'a l'heure actuelle, beaucoup d'efforts sont consentis par l'Etat pour faire reculer cette situation. En effet, un certain nombre de difficultés empêchent la mise en place des réformes pour l’universalisation de la protection sociale, notamment la protection des populations les plus vulnérables, depuis le milieu des années 1980 et le début des années 1990.

Pour mémoire, la protection sociale s’adressait pendant la période coloniale, quasi exclusivement à la main-d’œuvre expatriée, fonctionnaires de l’administration coloniale et dirigeants des compagnies privées. Elle a été progressivement étendue à la main-d’œuvre camerounaise occupant des postes à responsabilité (Okolouma, 2018). Mais, durant la période très faste de 1967 à 1987 marquée par la générosité et des excédents financiers de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS), les fonds de réserve n’ont pas été mis à profit pour étendre la couverture sociale à toute la population (Ntsama, 1997). Confronté à l’inertie institutionnelle du système (encore régi par l’ordonnance n°  73/17 du 22 mai 1973) et aux contraintes économiques qui prévalent depuis cette période, notamment les limites du régime d’industrialisation et la salarisation restreinte, le système camerounais de protection sociale est resté fragmentaire et hétérogène, ne parvenant pas à couvrir toutes les couches de la population active, et en premier lieu les travailleurs informels et ceux du monde rural.

D’après le Bureau international du travail (BIT, 2014), en 2011, sur une population active estimée à 8,4   millions de personnes, 580   200  seulement étaient couvertes par la CNPS (ce qui correspond à un taux de couverture relativement bas). Les trois branches principales de la protection sociale financées essentiellement grâce aux cotisations sociales des assurés, prélevées sur les salaires se subdivisent en cinq risques : les prestations familiales ; les pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès ; les accidents de travail et les maladies.

 

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bernardo carlos ndjomo
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