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Aquaculture : le pari du Cameroun en 2025.

Dernière mise à jours il y'a 11 mois

Lors de son passage sur les antennes de la radio à capitaux publics, Divine Ngala Tombuh, cadre du ministère de l’Elevage, des pêches et des industries animales (Minepia), a fait savoir que le Cameroun souhaite booster le secteur aquacole pour atteindre une production de 25 000 tonnes en 2025.

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Cette volonté s'inscrit dans la politique de l'import/substitution mise sur pieds par le Président de la République, S.E. PAUL BIYA afin de valoriser le made in Cameroon. La décision d'implémenter cette technique  a été prise suite à la déferlante de crises sur la scène mondiale. En effet, nous sommes passés de la covid-19 ayant entrainé le confinement, à la crise Russo-ukrainienne avec pour impact, le déficit de pétrole et de céréales et donc par ricochet, l'inflation.

L'aquaculture sous la forme de pisciculture a été introduite au Cameroun en 1948. Dès lors, le pays a souscrit à plusieurs projets bilatéraux et à des interventions multiformes dans le domaine pour amener la population à adopter cette nouvelle forme de culture. Elle s'est faite de façon timide avec une production modeste.

Face à la baisse constante des productions nationales des pêches de capture et l'importance croissante des quantités de poissons congelés pour combler le déficit, le pays s'est résolu à relancer l'aquaculture pour satisfaire une demande élevée suite à une démographie galopante et réduire la sortie massive de devises. C'est ainsi que ce secteur est devenu une priorité pour le gouvernement qui vient d'élaborer un cadre stratégique pour un développement durable de l'aquaculture, et est en train de finaliser la révision du cadre juridique de la pêche et de l'aquaculture au Cameroun. Climat et écologie sont favorables et le pays regorge d'importantes potentialités résultant notamment des 420 km de côte maritime avec des forêts de mangroves et des lagunes, la disponibilité de sous-produits agricoles et agro-industriels, la présence d'une population ichtyologique piscicole endémique et variée et d'un réseau hydrographique très dense. D'après les observations, la production potentielle de la pisciculture pourrait être comprise entre 2 300 et 20 000 tonnes par an.

Soulignons qu'au Cameroun, l’agriculture, l’élevage et la pêche occupent plus de 70% de la population active et représentent 30% du PIB. Le poisson représente 40% et 9,5% de l’apport protéique d’origine animale et des besoins totaux de la population.

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bernardo carlos ndjomo
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