Les vols à destination du Niger (Niamey) restent suspendus sine die, « jusqu'à nouvel ordre ». L'espace aérien du Niger, un temps fermé, a été rouvert mais les avions portant couleur tricolore n'y atterrissent pas. Ces restrictions d'activité sont formalisées par le ministère des Affaires étrangères et par l'Europe qui a placé en zone rouge le Niger, le Burkina Faso et le Mali. Les opérations aéroportuaires au sol n'y offrent pas de sécurité suffisante au transport commercial de passagers. En revanche, pas de perturbation au Gabon où l'aéroport de Libreville est normalement desservi par un vol quotidien.

Précisons que la fermeture de l’espace aérien du Niger et, plus globalement, l’incertitude géopolitique dans la région du Sahel, avaient en effet conduit Air France à supprimer également ses cinq vols par semaine vers Ouagadougou et son vol quotidien vers Bamako. D’autant que les autorités maliennes, solidaires du putsch au Niger, avaient annulé l’autorisation accordée à Air France de faire voler des appareils entre Paris et Bamako.

Les alternatives aux dessertes suspendues par Air France ont été trouvées et sont offertes principalement par Royal Air Maroc via Casablanca, Ethiopian Airlines via Addis-Ababa, Turkish Airlines via Istanbul et, dans quelques cas, Air Algérie et Tunisair.