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TRIBUNAL DE PARIS : SOGEA SATOM RÉCLAME 20 MILLIARDS AU CAMEROUN.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

C’est un litige opposant l’Etat du Cameroun et l’entreprise française des travaux publics, sur la construction du 2eme Pont sur le Wouri et la route Bamenda-Babadjou.

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Au cours d’un échange en vidéoconférence, tenu le 20 mars entre le ministre des Travaux publics (Mintp), Emmanuel Nganou Djoumessi et Vincent Grandeau, nouveau Directeur de l’agence Sogea Satom Cameroun, il a été révélé que cette filiale du français Sogea, a trainé l’Etat du Cameroun devant la Justice française et réclame au moins, 20,5 milliards FCFA.

Ceci dans le cadre de la réalisation des travaux du 2e pont sur le Wouri (2013- 2017), dans la capitale économique du Cameroun et du projet de construction de la route Bamenda-Babadjou. Selon l’entreprise, cette enveloppe représente les pertes subies lors des travaux, suite à l’attaque de ses équipements par les militants séparatistes, qui réclament l’indépendance des deux régions anglophones du pays (Nord-Ouest et Sud-Ouest).

  Le ministre Nganou Djoumessi a confié dans une interview publiée dans le journal à capitaux publics en juin 2022 qu’après examen, une somme de 1,5 milliards FCFA a été servie à cette entreprise des Btp, qui continue de contester l’enveloppe à ce jour.

Au sujet des délestages, les informations recueillies font état de ce que, le ministre « Eloundou Essomba accuse l’entreprise Eneo du non-respect de ses obligations contractuelles ». La marche contre les délestages organisés par Cabral Libii n’a certes pas connu le succès escompté en termes de mobilisation, mais la préoccupation du leader du PCRN est également partagée au sein du gouvernement, précisément par Gaston Eloundou. Essomba qui a trouvé en Eneo le coupable idéal. Pour le Minee et ses services, la filiale détenue à 51% par le fonds britannique Actif est en grande partie comptable de cet état de choses, pour avoir été défaillante par rapport à ses obligations contractuelles.

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bernardo carlos ndjomo
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