La loi de finances 2021 a autorisé le gouvernement à garantir les dettes des entreprises, y compris celles des filières forêt-bois, pour un montant total de 200 milliards de FCFA. Une convention a été signée avec les associations professionnelles de crédit pour mettre en place ce dispositif.

Les acteurs de la filière bois ont signalé des difficultés de financement, un manque d'énergie électrique et de formation des producteurs. Ils ont déjà plaidé pour ces problèmes auprès des autorités et espèrent que l'État prendra en compte la nécessité de fournir de l'énergie et de la formation. Dans la loi de finances de 2023, le gouvernement a exonéré de taxes, les équipements nécessaires à la transformation du bois et le président a demandé que les meubles fabriqués localement soient privilégiés pour les commandes publiques. Cependant, le gouvernement a également augmenté les droits de douane à l'exportation des bois en grume de 25% à 60%, ce qui est considéré comme "excessif" par les acteurs de la filière, mais vise à décourager les exportations et à encourager la production locale en conformité avec l'interdiction des exportations de grumes de la CEMAC.