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Secteur tertiaire : accélérateur de croissance au Cameroun.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Selon l'INS, le secteur tertiaire est le Principal moteur de la croissance économique au Cameroun.

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En effet, entre juillet et septembre 2022, ce secteur a  contribué à hauteur de 2,5% au Produit intérieur brut (PIB). Et cela grâce à la bonne tenue des activités dans les secteurs public et financier.

Selon l'INS, le secteur tertiaire a connu « une progression de 7,8% et une contribution de 0,7 point à la croissance du PIB ». Les «services non marchands fournis par l’administration publique (…) réalisent une meilleure performance, et consolident leur rythme de croissance résultant de la hausse continue des dépenses de salaires, couplée à la baisse des consommations en biens et services ».

Faut dire que « la dynamique impulsée par les crédits à l’économie et l’intensification du marché des titres publics, a permis aux services financiers de réaliser une fois de plus une progression remarquable de 14,2% (après 15,6% au trimestre précédent), pour une contribution de 0,4 point à la croissance du PIB ». En clair, en dépit de sa faible progression (+7,8%) en glissement trimestriel, par rapport à l’accélération enregistrée dans les services financiers (14,2%), le dynamisme dans les services publics au 3e trimestre 2022 a eu plus d’impact sur la croissance du PIB du Cameroun. Du côté de la demande, la croissance du PIB au cours du trimestre est tirée principalement par la consommation finale en évolution de 3,9% par rapport à la même période en 2021, malgré la hausse continue des prix traduite par une inflation de 7,0% ce trimestre, après 5,8% au trimestre précédent. En effet, la consommation finale, portée par chacune de ses composantes, privée et publique, contribue positivement de 3,2 points à la croissance du PIB. Par ailleurs, la hausse de la demande en biens d’investissement privé contrastée par la chute des investissements publics, a conduit à une évolution globale des investissements de 1,2% pour une contribution de 0,2 point à la croissance. La dynamique des échanges extérieurs, marquée par une légère contraction des importations en volume et une hausse modérée des exportations, a contribué à détériorer le déficit du solde de la balance commerciale, qui demeure déficitaire de 5,4% du PIB trimestriel, comme le précise l'institut national de la statistique.

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bernardo carlos ndjomo
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