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Pays en développement : la Banque mondiale envisage désormais des prêts à des taux d'intérêt ultra bas.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Lors de la 3ème réunion des ministres des Finances du G20, plusieurs propositions ont été faites pour accroître l'aide aux pays les moins prospères.

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 Le plan a été présenté par Ajay Banga, le nouveau président de la Banque mondiale. C’était lors du décompte de la 3ème réunion des ministres des Finances du G20 en Inde. Il s'agit de renforcer la capacité de prêt de l'institution financière.

Il vise à élargir le bilan de la Banque mondiale dans le but d'aider les pays en développement à lutter contre le changement climatique et à réduire la pauvreté. Les propositions incluent l'octroi de prêts à des taux d'intérêt suffisamment bas ou nuls. Cela se fera par le biais d'un mécanisme d'intervention d'urgence de 6 milliards de dollars. Il est également question d'augmenter les prêts de la Banque mondiale afin que les actionnaires puissent garantir les prêts si les pays emprunteurs ne remboursent pas.

Par ailleurs, l'institution tend à mettre en place un nouvel instrument de « capital hybride ». Celui-ci permettra de porter le montant des prêts à 6 milliards de dollars. Suivant la même logique, l'établissement financier prévoit d'élargir les conditions au capital exigible. Cependant, toutes ces propositions doivent d'abord être approuvées par les actionnaires de la Banque mondiale avant de pouvoir être mises en œuvre.

En ce qui concerne les dettes, il n'y a pas de changement significatif. Pourtant, l'on espérait que le modèle zambien serait utilisé, mais les ministres des Finances du G20 ont rejeté la proposition. En fait, l'on a entendu dire en juin dernier que la Zambie avait signé un accord de restructuration de la dette extérieure de 6,3 milliards de dollars. Le ministre indien des Finances, Nirmala Sitharaman, a regretté que l'idée n'ait pas été acceptée sous prétexte que « chaque pays est un cas particulier et dispose de son propre profil de dette ». Les donateurs n'ont pas non plus soutenu l'octroi de nouveaux prêts aux pays en situation précaire. Les ministres auraient souhaité ne pas participer à une table ronde sur cette question.

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Ophelie Ada Zoa
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