La sonnette d'alarme est ainsi tirée ! En effet, ces huiles sont vendues «en violation de la réglementation en vigueur», quoi que les  importations soient jusqu'à présent non maitrisables. Cet état de choses engendre des problèmes importants, partant de la concurrence déloyale entre les acteurs économiques « du fait de la mise dans les espaces marchands des huiles locales produites et commercialisées en violation de l’écosystème juridique en place», à la mise en danger de la santé des consommateurs.

Parlant des conséquences sur le plan sanitaire, il faut dire que ces produits sont dans la plus part des cas, responsables des problèmes digestifs, des ballonnements,  des intoxications, des empoisonnements, sans omettre des cancers et des hépatites.

 Bien que la brigade de contrôle et de répression du ministère camerounais du commerce procède régulièrement au démantèlement des officines de fabrication de ces marchandises dans les quartiers, cela ne change pas grand-chose car, à peine une tête coupée, une autre émerge. Il convient donc de doter les institutions spécialisées dans le contrôle de qualité, des moyens techniques et financiers pour accentuer le contrôle, tout en  renforçant la politique de suivi du marché avec des plannings de prélèvement des échantillons et des campagnes nationales de contrôle, de sensibilisation, sans toutefois oublier de  former et de renforcer les équipes d'inspecteurs assermentés et multiplier les descentes sur le terrain.

Signalons que le Ministre du Commerce Luc Magloire Mbarga Atangana, vient de commettre note interdisant la commercialisation des huiles végétales en vrac.