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Lutte contre l'insécurité à Yaoundé : le Préfet interdit les taxis aux vitres enfumées

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le Préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel DJikdent, a annoncé l'interdiction des taxis aux vitres enfumées à Yaoundé dans un communiqué de presse signé le 2 août. L'autorité administrative a précisé que cette mesure se doit d'être appliquée immédiatement. Il est donc conseillé aux propriétaires ou conducteurs de voitures jaunes de retirer promptement ces films de leurs vitres.

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 Au Cameroun, c'est une infraction que de conduire un véhicule dont les vitres sont enfumées. En effet, l'article 75 (1), de la loi portant réglementation de la circulation routière du 3 septembre 1979 institue que : « les vitres doivent être en substance transparente ne risquant pas de provoquer des blessures en cas de débris ».

Dans cette même lancée, le préfet annonce une opération de contrôle des numéros de portière des taxis à partir du 15 septembre prochain. Il recommande aux chauffeurs ou propriétaires de taxis de se rapprocher des communes de leurs arrondissements respectifs d'attache pour les formalités d'usage. S'il ne donne pas les raisons derrière cette série de mesures, l'on peut les assimiler à ce contexte de hausse des agressions dans les taxis dans la capitale, de l’aveu même des autorités.

Le 9 mai dernier, le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, a annoncé des « mesures draconiennes pour éradiquer les activités criminelles qui rôdent autour du transport urbain et interurbain ». L’objectif étant de renforcer la sécurité dans ces transports en commun. « Lors de certaines de nos enquêtes, nous avons posé une simple question à un opérateur économique, propriétaire de plus de 40 taxis de ville. Est-ce que vous connaissez tous vos chauffeurs ? Il nous a dit non. Est-ce que vous connaissez les domiciles de vos chauffeurs ? Il nous a dit non. Est-ce que vous connaissez si, parmi vos chauffeurs, il y a des repris de justice ? Il nous a dit non. Il est temps d’assainir ce secteur d’activité, et cette tâche se fera sans état d’âme et sans la moindre complaisance », a notamment déclaré le Minat, à l’issue d’une séance de travail avec les responsables des syndicats et des confédérations du secteur.

« S ’il y a par exemple un problème dans un taxi et que l’usager est en train de se défendre, il sera impossible de voir à l’intérieur du véhicule à cause des vitres teintées. Donc, nous sommes favorables à cette mesure. Les numéros de portière, c’est la politique de la mairie. S’il y a 10 usagers, 7 ne regarderont même pas le numéro de portière. Ce qui est fiable, c’est la plaque d’immatriculation », indique-t-on du côté du Syndicat national des propriétaires de taxi du Cameroun (Synprotaxcam).

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Ophelie Ada Zoa
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