Cette baisse au cours du trimestre, est en lien avec la contraction de 4,6% dans les industries d’extraction d’hydrocarbures. Selon les données du statisticien national (INS), toutes les autres branches du secteur ont marqué patte blanche au niveau des croissances positives, bien que certaines soient au ralenti, ce qui a permis de maintenir une croissance positive du secteur secondaire.

Concernant les industries agroalimentaires, il faut relever qu'elles évoluent de 1,5% au cours de ce trimestre et ce, après avoir enregistré 2,8% le trimestre précédent. Elles sont tirées par les industries de transformation des produits agricoles (2,2%) et des travaux de grains (2,1%).

Les autres industries manufacturières affichent une baisse de la dynamique observée les trimestres précédents, avec une croissance de 1,0% au cours de ce trimestre. Cette branche d’activité est néanmoins soutenue par les industries du bois (5,8%) et les industries de fabrication des meubles (3,9%).

Si les branches de production et distribution de l’électricité (4,2%) et celle de production et distribution d’eau et assainissement (3,1%) ont conservé une croissance soutenue, ce qui a également contribué à la performance du secteur, celle des bâtiments et travaux publics (0,2 point de contribution et 3,0% de croissance, après 4,3% au précédent trimestre) apparait quant à elle, en perte de vitesse au cours de ce trimestre mais demeure dans une dynamique positive. 

Le premier trimestre de l’année 2024 est marqué par un rythme soutenu de l’activité économique, traduit par une croissance du PIB de 3,2 % par rapport au même trimestre de 2023.

Du côté de l’offre, cette performance globale résulte de la bonne dynamique des secteurs primaire et tertiaire tandis que le secteur secondaire est au ralentissement (0,3 point de contribution à la croissance du PIB). Le secteur primaire contribue de 0,6 point ; alors que le secteur tertiaire demeure le moteur de la croissance économique avec une contribution de 2,2 points. La dynamique du secteur primaire résulte des performances de toutes les branches qui le composent. Les activités de l’agriculture vivrière (3,7 % après 1,6 %) et de l’agriculture industrielle d’exportation (4,4 % après 6,5 %) contribuent respectivement de 0,1 point et de 0.2 point à la croissance. Les activités de la branche sylviculture et exploitation forestière sont en perte de vitesse (3,3% après 11,8%) tandis que la branche élevage, pêche et chasse enregistre une accélération de sa croissance avec une contribution de 0,1 point.