Le nouveau SMIG remis en cause par les syndicats.
Dernière mise à jours il y'a 2 ansDans une réunion tripartite à laquelle les syndicats, les organisations syndicales spécialisées dans la défense des droits des travailleurs et les organisations patronales sous la supervision du ministre du travail, le nouveau Smig camerounais a fait l’objet d’échanges pour être revu à la hausse.
Lire aussi : Cameroun : la question de l'insertion professionnelle des étudiants préoccupe.
En effet la légère augmentation du SMIG camerounais n'est pas conforme aux aspirations des organisations syndicales qui militent pour un salaire minimum de 80 000 FCFA. De la bouche du président de l’Union générale des travailleurs du Cameroun (Ugtc), Isaac Bissala, «Le Smig ne sera pas à 41 875 FCFA » ; c’est une affirmation qui illustre que les syndicats feront bloc afin de contraindre le gouvernement à revoir à la hausse le salaire minimum interprofessionnel garanti. Une mission qui s’avère très difficile car, le gouvernement fait actuellement face à des contraintes budgétaires qui l’ont conduit à réduire l’enveloppe des subventions aux carburants, projetée à 350 milliards en 2023, contre plus de 700 milliards en 2022. Précisons que Grégoire Owona, ministre du Travail et de la sécurité sociale, face aux députés lors de la session parlementaire de juin 2022, expliquait que toute hausse du Smig nécessite la mise en branle de certains instruments juridiques et financiers, dont l’opérationnalisation doit d’abord faire l’objet d’une analyse minutieuse. Selon ses dires, «Le Smig est une norme nationale. On s’est demandé s’il ne faut pas avoir plusieurs Smig par secteur. Le débat juridique s’est invité et on en est encore là jusqu’à aujourd’hui. Ce n’est donc pas une affaire simple».
Floyd Miles
Actually, now that I try out the links on my message, above, none of them take me to the secure site. Only my shortcut on my desktop, which I created years ago.