Cette évolution est principalement tirée par la  consommation publique, qui a augmenté de  11,3%, grâce à une forte hausse des dépenses de l’Etat en biens et services. En revanche, la   consommation privée n'a progressé que de 0,5%, freinée par une inflation de 5,0% au  cours du trimestre, ce qui a rendu les biens et  services plus coûteux pour les ménages.

La performance de la consommation finale s'explique par une forte demande pour certains biens et services, notamment les produits issus de la transformation agricole (11,5%), les boissons (7,7%) ainsi que les  services   de télécommunications (6,7%),   hébergement et de restauration (6,5%), et, dans une moindre mesure, les services de  transport (2,2%).  Cependant, la baisse de la demande pour les produits issus des travaux de gains (-16,4%),   les meubles (-15,7%), les produits chimiques  (-17,8%) a contribué à freiner la dynamique  de la consommation finale.

Concernant les investissements, ils enregistrent un ralentissement dans leur dynamique au cours du trimestre en marquant 1,0% de croissance par rapport à la même période de l'année précédente.  Cette dynamique au ralenti des investissements est principalement imputable au recul des investissements privés (-0,8%), qui contraste  avec la forte hausse des investissements publics   (9,9%). La bonne dynamique de la composante publique des investissements est attribuable à la  hausse des dépenses en capital.  

La dynamique à la baisse des investissements privés s'explique notamment par la baisse de la demande de biens d'équipement, en particulier les matériels de transport et les ouvrages en pierre, verre et ciment. Cette contraction a été compensée par une hausse de la demande des produits issus de la fabrication de machines et appareils électriques, de la fabrication des meubles ainsi que des investissements dans les  Bâtiments et Travaux Publics.