De grands sujets sont déjà à l'esprit des participants à la COP15 sur la biodiversité, qui se déroule à Montréal, au Canada, du mercredi 7 décembre au lundi 19 décembre 2022. Une COP15 qui s’appuiera sur le Financement de la conservation de la biodiversité africaine. En fait, les découvertes des scientifiques sont étonnantes, inquiétantes et alarmantes. Les trois quarts des terres et les deux tiers des océans ont été dégradés par l'activité humaine et un million d'espèces végétales et animales sont menacées d'extinction dans le monde. La conservation de la biodiversité en Afrique se présente donc en enjeu majeur, crucial, déterminant et impératif  pour l’avenir de l'humanité.

Il convient de noter qu'avec les pleines croissances économique et démographique du continent, la pression s'accroît au détriment de la conservation de la biodiversité. Ainsi, à la COP15, l'un des principaux enjeux pour les pays en développement est d'obtenir des financements des pays riches pour protéger ce patrimoine naturel.

Ce sont l'extraction et l'exportation de matières premières à l'époque coloniale, impériale et même moderne qui ont causé de grands dommages à la nature. Et ils n'ont pas utilisé les gains qu'ils ont réalisés pour maintenir la biodiversité. Ainsi aujourd'hui, non seulement en Afrique, mais dans d'autres pays où la biodiversité est protégée, exploitée et dégradée, on réclame aussi le paiement de ces coûts. Avec une nature encore très préservée, le continent africain recèle des trésors de biodiversité. Il est donc essentiel de la préserver, car la nature nous nourrit, filtre notre eau et produit l’oxygène qui nous permet de respirer. Elle atténue aussi le changement climatique.

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