Ayant pour but de promouvoir l’intégrité en tant que valeur primordiale au sein des écoles, et de sensibiliser les différentes parties prenantes de la communauté éducative sur les enjeux liés à la lutte contre la corruption, cette campagne cible les responsables d’établissements scolaires, les associations de parents d’élèves et d’enseignants, les parents et les élèves eux-mêmes. Elle vise à éveiller et à encourager à une prise de conscience collective quant aux conséquences de la corruption dans le milieu éducatif.

La Conac insiste sur l’importance de préserver l’intégrité et de promouvoir des pratiques éthiques, notamment lors des préparatifs de la rentrée scolaire.

Faut dire que la campagne se déroule chaque année à la même période, mais les actes de corruption sont encore présents dans les établissements scolaires. Selon les propos de Dieudonné Massi Gams lors d'un entretien accordé à la chaîne nationale : « nous avons eu des cas de dénonciation qui nous sont parvenus. Actuellement les dossiers de ceux-là sont en train d’être traités et les antennes qu’on a pu mettre en place continuent à faire le travail et chacun répondra des actes qu’il aura posés ».

Précisons que cette campagne se déroule en deux phases distinctes. La première qui a débuté le 21 août, vise principalement la sensibilisation et la prévention. Les équipes de la Conac ont été déployées dans environ 150 établissements scolaires par région, soit un total de 1 500 dans tout le pays. Des affiches ont également été distribuées dans ces établissements pour renforcer le message. La deuxième phase, qui débutera quant à elle le 4 septembre, sera axée sur la répression des cas avérés de corruption.