Selon les informations, le coupon net à percevoir pour les investisseurs, par obligation s’élève à 600 FCFA, essentiellement pour les intérêts. Le remboursement du principal, quant à lui n’interviendra qu’à partir de 2025. Les souscripteurs de cet emprunt passeront à la caisse auprès des sociétés de bourse, à partir du 31 décembre 2023. Ce paiement permettra non seulement d’oxygéner la trésorerie des investisseurs, mais aussi et surtout de crédibiliser davantage la signature de la Bdeac sur le marché des capitaux. L’institution sous régionale en a besoin, car elle prépare actuellement un nouvel emprunt de 100 milliards de FCFA. Cette opération approuvée le 25 juillet dernier par son Conseil d’administration réuni à Douala, sera la quatrième de l’histoire des finances de la Bdeac après celles de 2020, 2021 et 2022.

D’après les responsables de la Bdeac, les fonds collectés dans le cadre de l’emprunt obligataire « Bdeac 6 % net 2022-2029 », ont été destinés  au financement de plusieurs projets figurant dans le cadre de la mise en œuvre de son plan stratégique 2017/2022, et du programme triennal d’émissions obligataires de 300 milliards de FCFA pour la période 2020/2022.

Rappelons que dans le cadre de l’emprunt obligataire « Bdeac 6 % net 2022-2029 », d’une maturité de 7 ans avec un différé de deux ans, la Bdeac a mobilisé un montant total de 110,8 milliards de Fcfa, pour une enveloppe de 78 milliards de FCFA sollicités. Soit 63,43 % de souscriptions émanant des banques (70,3 milliards de FCFA), un taux de souscriptions de 2,39 % pour les compagnies d’assurances (2,6 milliards de FCFA), et 0,9 % attribués aux gestionnaires d’actifs et fonds d’investissements représentant 1 milliard de FCFA. Les personnes physiques et morales ont respectivement souscrit à hauteur de 0,96 % et 2,44 % (2,7 milliards de FCFA). Les organismes de retraite affichaient quant à eux un volume de souscriptions équivalent à 30 milliards de FCFA (27,06 %), et les entreprises, 2,8 %.