La jeunesse, fer de lance de la nation devrait bénéficier des meilleurs suivi et orientation, qu’ils soient sociaux ou scolaires. Toutefois, d’après la Commission des droits de l’homme du Cameroun, l’orientation scolaire et même professionnelle sont à déplorer.

Dans une note de ladite commission, il en ressort que : « l’inadéquation (…) formation-emploi consécutive à un défaut d’orientation scolaire ou à une mauvaise orientation est l’une des causes du chômage chez les jeunes ». A cet égard, la Commission souligne que certains acteurs imposent leurs décisions aux enfants sans tenir compte de leurs préférences, capacités et aspirations professionnelles. L'organe appelle ainsi toutes les parties prenantes du secteur éducatif, parents, élèves, enseignants, conseillers d'orientation professionnelle, à prendre des mesures pour garantir une éducation et une orientation professionnelle de qualité aux jeunes. Pour éviter ces difficultés, la Commission, présidée par le Pr.  James Mouangue Kobila, exhorte les parents à établir et maintenir un « dialogue véritablement constructif et profond avec leurs enfants et les praticiens.  

Elle a recommandé au gouvernement de créer des centres de conseil pédagogique sur l’étendue du territoire notamment : le Nord-ouest, l'Adamaoua, l'ouest, le Centre, le littoral et l'extrême-nord. Cet objectif pour la réussite revêt un intérêt primordial pour l'Etat camerounais.