Investissements immobiliers: Le PAD affiche ses ambitions.
Dernière mise à jours il y'a 4 moisLe Port Autonome de Douala (PAD) envisage diversifier ses sources de revenus en investissant dans le secteur de l’immobilier. C’est l'économie de propos de Jacques Yepmou, Directeur délégué de la Régie du Patrimoine Immobilier (RPI) de cette place portuaire, lors de la tenue les 11 et 12 juillet 2024 d’une rencontre avec la presse économique camerounaise.
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Cette ambition du PAD est perçue sous deux angles majeurs. le premier angle se décline à la reprise des actifs résiduels de l’Office National des Ports du Cameroun (Onpc) qui, d’après le Directeur délégué de la Régie du patrimoine immobilier (RPI), Jacques Yepmou , sont essentiellement «des propriétés immobilières bâties». Ces derniers sont au centre d’une querelle judiciaire qui oppose le PAD au Cabinet Atou S.A, la structure commise à leur gestion et bien d’autres, depuis plus de 10 ans. Selon deux décrets du ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf) signés le 16 novembre 2021, qui transfèrent au Port Autonome de Douala (PAD) lesdits actifs, ils sont constitués d’un terrain domanial sis à Douala Ve, au quartier Bepanda (cité du port) et de 23 titres fonciers. Cette décision, rappelle ce département ministériel, est conforme au décret présidentiel du 24 janvier 2019 portant réorganisation du Port autonome de Douala.
A en croire Jacques Yepmou, l’entreprise qui l’emploie est résolument engagée à mettre en valeur ces possessions, en procédant notamment à la réhabilitation de certaines bâtisses qui d’après lui, sont dans un état précaire. Elle pense également à les céder en mode partenariats public-privé à des prestataires qui sont résolument engagés à construire du neuf sur des terrains nus. Les potentiels investisseurs intéressés par ce patrimoine, se proposent également de raser les constructions existantes afin d’ériger de nouvelles, beaucoup plus modernes. «Ces bâtiments, les plus jeunes ont au moins 40 ans. Or il n’y a pas eu d’entretien. Celui qui gère (Cabinet Atou, ndlr) ces actifs résiduels, il ne modernise pas, il ne construit pas, il n’entretient pas. Tout cela est en décrépitude. Aujourd’hui il faut rebâtir complètement. Il y a tellement de partenaires qui sont capables de reprendre cela, détruire, construire du neuf, exploiter, nous verser quelques redevances et nous rétrocéder ça 25 ou 30 ans plus tard», a-t-il révélé.
Actuellement, de telles ambitions ne peuvent se concrétiser parce que le cabinet Atou a saisi la justice pour s’opposer au processus de mutation des titres fonciers engagés par le PAD après le décret présidentiel susmentionné. «Pour avoir accès à ces titres fonciers, nous avons demandé à la conservation foncière de procéder à leur mutation de l’ex Onpc pour le PAD. Le problème qui se pose est que le cabinet qui gérait ses actifs a saisi le juge de céans pour lui demander de faire une péréquation sur ces sites. Quand il y a une péréquation sur une propriété, vous ne pouvez pas la vendre ou la céder à quelqu’un sous la forme d’un bail emphytéotique», indique Jacques Yepmou, qui précise par ailleurs que la procédure est pendante devant la Cour Suprême.
Floyd Miles
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