Lors de cette cérémonie, les infrastructures ont été évaluées ainsi que la capacité de production qui est de 120 tonnes par jour. Les terres cultivables et cultivées ont également été évaluées et représentent 150 hectares de champ semencier. Les machines ont été testées et ont présenté aux acteurs de la chaîne le circuit de production de la farine de manioc du champ à l’emballage. Ce qui était considéré comme un éléphant blanc va maintenant contribuer à la politique d’import substitution prônée par le Chef de l’Etat.

Le Cluster manioc de Sangmélima va évoluer avec des entreprises satellites intégrées dans la chaîne de production et « créer de milliers d’emplois directs et indirects ». Le gouverneur de la région du Sud, Felix Nguele Nguele a précisé que : « Nous avons des assurances qu’il y aura des entreprises satellites qui vont se spécialiser dans la production du manioc, matière première pour la production de la farine de manioc ».

L’une des particularités de cette usine, comme toutes celles intégrées dans le Centre de Réseaux des Filières de Croissance (CRFC), est la disponibilité du marché. « C’est un projet porté par un modèle économique innovant dont la particularité consiste à vendre avant même de produire », a souligné le Coordonnateur national du CRFC, Simon Yonga Bakalag.