Education : le Cameroun, la Mauritanie et le Togo en ordre de bataille.
Dernière mise à jours il y'a 12 moisLors d’une rencontre, des stratégies pour réformer les systèmes éducatifs présentant des défis similaires dans ces 3 pays ont été évaluées et des propositions de réformes prioritaires seront soumises aux autorités politiques.
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Du 9 au 13 octobre dernier, le gouvernement du Cameroun et le Secrétariat du Partenariat mondial pour l'éducation (GPE, sigle en Anglais) ont organisé un atelier régional à Yaoundé, la capitale camerounaise. Lequel atelier avait un objectif double : développer une compréhension collective du nouveau modèle de financement du GPE dans trois pays - le Cameroun, la Mauritanie et le Togo qui sont confrontés à des défis similaires, et tirer parti des échanges entre pairs sur le choix des réformes prioritaires. Cet atelier a permis de diagnostiquer les goulots d'étranglement à la transformation du système éducatif et de discuter des réformes politiques prioritaires qui pourraient stimuler et accélérer les progrès dans le secteur éducatif.
Selon Nadine Perrault, représentante-pays de l'Unicef, l'agence des Nations Unies qui assure le lead des partenaires de l’éducation, ces travaux « constituent une opportunité idoine pour rendre concrets les engagements pris par les pays en matière de transformation structurelle des systèmes éducatifs pendant le Sommet sur la transformation de l’éducation en 2022. Ce changement ne peut s’opérer que par l’adoption d’un nouveau paradigme face à la profonde crise des apprentissages exacerbée par la Covid-19 depuis quelques années ». Lors du sommet, tenu à New York (États-Unis) en septembre 2022, le Cameroun, comme de nombreux autres pays, s'est engagé à accélérer les démarches visant à repenser son système éducatif et à mettre fin à la crise de l'apprentissage dans le pays. Pour rendre l'éducation « plus performante, innovante et résiliente », le Cameroun s'appuie sur 3 concepts selon Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre de l'éducation de Base (Minedub). Il s'agit de : la digitalisation, la professionnalisation et l’inclusion. « Voilà les trois concepts que nous n’avons dans aucune loi, sauf dans l’enseignement supérieur qui vient de s’en doter (référence à la nouvelle loi portant orientation de l’enseignement supérieur au Cameroun promulguée le 25 juillet dernier par le président, Ndlr). Donc, il faut changer », affirme le membre du gouvernement.
Selon le ministre, le nouveau cadre annoncé vise à préparer les écoles aux nouveaux défis de l'éducation de base et à permettre au Cameroun de se conformer aux plans régionaux et continentaux pour atteindre l'ODD 4. L’ODD 4 consiste à fournir une éducation de qualité, inclusive et équitable et promouvoir des opportunités d’apprentissage à long terme pour tous d'ici 2030. L'atelier régional a donc vu la présentation et l'évaluation de la stratégie nationale de réforme du système éducatif du pays. L’on apprend que cette proposition de réforme prioritaire sera soumise aux autorités politiques.
Floyd Miles
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