Éducation de base : le gouvernement veut de meilleures conditions de travail dans le privé
Dernière mise à jours il y'a 1 ans« L’enseignant du secteur privé du secteur de l’éducation de base maillon de la performance et de l’efficacité. Plaidoyer pour un nouvel investissement qualité », c'est le thème de la session de travail qu'a percidé Laurent Serge Etoundi Ngoa ministre de l’Éducation de base 8 août à Yaoundé.
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Il s'agissait lors de cette 18e session de la Commission de l’enseignement privé de base, de tabler sur les conditions de travail des enseignants dans le secteur privé.
En effet, « les enseignants du secteur privé ne sont pas bien traités. Nous saisissons cette occasion pour que leurs conditions puissent changer », explique Clémentine Onambele Bindzi, directeur du suivi de l’enseignement privé de base au ministère de l’Éducation de base.
Pour la plupart, les instituteurs se plaignent du traitement salarial dans les établissements privés. C’est le cas de cette enseignante employée dans un complexe scolaire dans la périphérie de la ville de Yaoundé. Cette dernière regrette qu’elle soit encore payée 30 000 FCFA le mois alors même qu’un décret du Premier ministre daté du mois de mars porte le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG) du secteur privé à 60 000 FCFA.
Ce cas est loin d’être isolé. Et pour inverser la tendance, le ministère de l’Éducation de base envisage d’outiller les enseignements pour qu’ils soient capables de contribuer à l’atteinte de cet objectif. Par ailleurs, il est question d’engager et d’entretenir un dialogue entre le gouvernement et les promoteurs pour l’amélioration des conditions de travail des instituteurs.
Floyd Miles
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