La Csu : Couverture Santé Universelle faisait partie des promesses et projets de campagne du président Paul Biya lors de l'élection présidentielle de 2018, selon un législateur de l'opposition. Seulement, quatre ans plus tard, le projet demeure un mythe et n’a toujours pas vu le jour sur le terrain. Le projet, qui était annoncé pour démarrer une phase pilote en 2022, vient d'être reporté, au grand dam de plusieurs législateurs. Le ministre de la Santé publique Manaouda Malachie a tout de même annoncé que la phase pilote débutera effectivement au premier trimestre 2023. Cette première phase pilote concerne les femmes enceintes et les enfants âgés de 0 à 5 ans associés au traitement du paludisme. Dans ce papier de soins, d'autres maladies sont également présentées, en particulier le VIH SIDA.

A cet effet, Cinq sources de financement ont d'ores et déjà été identifiées. Il s’agit des taxes, des contributions sociales, des subventions de l’Etat, de l’apport du secteur informel et du financement innovant. Le projet vise à réduire la part des paiements directs des ménages dans les dépenses totales de santé d'ici 2030, en fournissant aux gens des soins de qualité à faible coût. Malgré le scepticisme sur le projet, le ministre de la Santé Manaouda Malachie affirme qu'il est prêt. « Les garanties que nous avons c’est le travail que nous faisons sur le terrain. Ce travail a commencé il y a quelques mois. Nous avons commencé à discuter avec les partenaires financiers qui doivent apporter leurs contributions. Le grand défi de la mise en place de cette phase pilote sera la disponibilisation des financements. Techniquement on est à point », a déclaré le ministre de la santé.

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