selon cette agence, l'Egypte, premier importateur mondial de blé, a annoncé son intention de se retirer d’ici fin juin 2023 de l’Accord international sur les céréales. Cette accord conclu en 1995 sous l'égide des Nations unies. Cela fait suite à des répercussions négatives de la guerre en Ukraine instaurant un contexte de perturbation des marchés céréaliers.

Dans cette décision de se retirer d’ici fin juin 2023, on peut lire la volonté manifeste d’Independence et de positionnement de l'Egypte. L'on se souvient de la situation économique et alimentaire de ce pays de l’Afrique du Nord qui subit de plein fouet les affres des guerres en Ukraine.

Une analyse plus poussée nous amène à voir le signal tant attendu par les africains. En effet, cela se présente comme l'issu idoine pour les africains de mettre sur pieds un marché alimentaire propre aux africains et prenant en compte les réalités des populations africaines.

À l'aube du sommet des Chefs d'États de la zone CEMAC le 17 mars prochain à Yaoundé, une seule question taraude les esprits à quand le marché commun africain qui a toujours été l'étendard de plusieurs discours relevant de la politique économique de la sous-région et de l’Afrique en général.

Rappelons que l’accord international sur les céréales de 1995 à été conclue à Londres le 7 décembre 1994, Approuvée par l’Assemblée fédérale le 6 mars 1966. Instrument de ratification déposé par la Suisse le 16 avril 1996 et entrée en vigueur à titre provisoire pour la Suisse le 1er juillet 1995.

Dans son préambule notamment à l’alinéa A et B l'on peut voir deux instruments juridiques distincts notamment la Convention sur le commerce des céréales de 1995, et la Convention relative à l’aide alimentaire de 1995.

L’article premier du titre premier de cette convention fixe ses objectifs. En effet, La Convention sur le commerce des céréales prévoit le partage d'informations, l'analyse et les consultations sur le marché des céréales et l'évolution des politiques. Elle a pour objectif notamment de favoriser la coopération internationale dans tous les aspects du commerce des céréales, d'assurer que ce commerce s'effectue le plus librement possible, de contribuer à la stabilité des marchés internationaux des céréales. Le retrait de l’Egypte qui est considéré comme le premier importateur mondial de blé est donc en soi un coup dur pour le conseil international des céréales (CIC).