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Une enveloppe conséquente pour le développement de la filière soja.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

10 milliards FCFA, c’est le montant que le gouvernement camerounais met pour le développement de la filière soja.

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Disposant d’un climat favorable à la culture du soja, le Cameroun importe malheureusement  encore pour près de 15 milliards FCFA de graines de soja chaque année. Pour réduire cette dépense énorme, le Cameroun injecte 10 milliards de CFA dans le secteur. Ce qui entrainera selon les estimations des experts, une production de 50 000 tonnes en 2025 et de 30 000 tonnes en 2030.

 Dans le détail, le rendement moyen actuel de cette culture est de 1,2 tonne par hectare. Les rendements projetés sont de 1,3 tonne par hectare en 2025 et 1,5 tonne par hectare en 2030.

En rappel, région de l’Extrême-nord, à elle seule a produit entre 2019 et 2020, plus de 30 tonnes, au profit de 16 000 cultivateurs. Selon les experts en agronomie, la région de l’Extrême-Nord est la partie du pays la plus propice à la culture de cette légumineuse, mais celle-ci nécessite la maîtrise des techniques culturales dont la première consiste à faire le choix des terrains.

Faut dire que le soja se produit dans les mêmes conditions que les autres légumineuses (niébé, arachide). L’obtention de bons rendements de soja en champ est conditionnée par le respect des itinéraires techniques.

Le soja est une culture de tous les climats ; il apprécie les sols sableux, profonds, meubles, frais, bien drainés et riches en humus. Les exigences écologiques du soja sont voisines de celles du maïs. C’est une plante de tous les climats. Elle a besoin d’un minimum de 400 mm d’eau pendant son cycle végétatif, 250 mm pour sa germination et sa croissance et 150 mm lors de la floraison et fructification.

Cependant, cette culture rencontre beaucoup de difficultés notamment : le coût élevé des intrants agricoles ; les attaques des ravageurs et maladies ; la difficulté d’accès aux semences de variétés améliorées ; l’insuffisance des unités de transformation ; l’insuffisance des infrastructures de séchage, de stockage et de conservation.

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bernardo carlos ndjomo
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