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Un statut national des étudiants entrepreneurs.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Le ministère de l'Enseignement supérieur a récemment annoncé un statut national pour les étudiants entrepreneurs. Cela comprend de nombreux facteurs qui distinguent cette nouvelle catégorie d'étudiants, des étudiants ordinaires.

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 Dès la prochaine rentrée universitaire, les campus publics et privés du pays accueilleront une vague d'étudiants d’une autre catégorie, bénéficiant d'un statut particulier d'étudiant entrepreneur. Il y a trois jours, après des mois de délibérations menées conjointement avec des partenaires étrangers comme l'Agence universitaire de la Francophonie, le gouvernement a reconnu le statut national des étudiants entrepreneurs et précisé les critères d'éligibilité ainsi que les avantages associés à ce titre.

L'étudiant entrepreneur est un nouvel étudiant toutes spécialités confondues, régulièrement inscrit dans une université publique ou privée, qui a une idée de projet, et/ou envisage de créer une entreprise au cours de son parcours universitaire ou après l'obtention d'un diplôme. Cependant, il ne suffit pas de revendiquer ce statut spécial pour y être associé ; Il faut d'abord passer par un processus de sélection dans lequel après avoir postulé, un comité d'évaluation examine en détail la faisabilité du projet soumis par le candidat et évalue sa qualité. Les étudiants qui réussissent à convaincre les membres du comité d'évaluation bénéficient d'énormes avantages. Ils ont la possibilité d'avoir un accès privilégié à des sessions de formation et de coaching organisées au niveau universitaire ou dans des incubateurs partenaires. De plus, ils ont accès à des lieux de travail de groupe si prévus par l'institution ou l'entrepreneur. Ils bénéficient également d'une flexibilité au niveau des cours. Leurs projets de startup peuvent également être considérés comme le projet final. Ils sont également accompagnés et encadrés individuellement par des encadreurs académiques ou professionnels. Dans leur recherche de financement, ils sont activement soutenus par les institutions universitaires où ils sont inscrits régulièrement. Mais aussi les ministères qui gèrent les questions d'emploi, de formation professionnelle et de soutien aux petites entreprises. Le gouvernement indique également que ces ministères prendront des mesures visant à améliorer la performance et la compétitivité des nouvelles entreprises créées par des étudiants entrepreneurs au niveau local et international.

Le lancement de ce programme contribuera à accélérer le processus de création des universités de troisième génération, tant souhaité par le ministère de l'Enseignement supérieur (Minesup). En mai dernier, Jean Paul Mbia, conseiller technique n°1 du Minesup, affirmait que  le Cameroun compte 80 centres d’incubation d’entreprises et 25 centres dans les Universités publiques et privées qui ont reçu de l’État du Cameroun, des appuis cumulés de 12 milliards de FCFA.

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Ophelie Ada Zoa
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