Transport maritime : carton rouge aux navires camerounais aux Émirats Arabes Unis.
Dernière mise à jours il y'a 10 moisC’est la substance de la circulaire du 2 janvier 2024, publiée par le ministère de l’Énergie et des Infrastructures des Émirats Arabes Unis.
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En effet, les Émirats arabes unis se sont discrètement joints aux efforts visant à sévir contre la flotte croissante de pétroliers dits fantômes opérant en dehors d’une grande partie du cadre réglementaire de l’industrie du transport maritime.
Selon nos confrères de Gulf Busines, « dans le cadre de l’Administration maritime fédérale des Émirats arabes unis (FMA) représentée par le ministère de l’Énergie et des Infrastructures, chargée de réglementer les opérations des navires étrangers dans les eaux et les ports des Émirats arabes unis, cette administration a décidé d’inclure les navires enregistrés sous l’État du pavillon de « République du Cameroun » ». Ainsi le Cameroun rejoint d'autres pays d’Afrique comme la République du Congo, la Guinée équatoriale, la Tanzanie et Sao Tomé-et-Principe.
D’après le magazine The Maritime Exécutive, le Cameroun en particulier, a développé ces dernières années la réputation de posséder une flotte fantôme. « Le Cameroun a retenu l’attention en tant que refuge pour la flotte fantôme, car les opérations de ces navires se sont développées en réponse aux interdictions imposées par l’Occident sur les exportations de pétrole russe. Historiquement, les navires immatriculés au Cameroun ont été liés à d’autres opérations de contrebande de pétrole, notamment en Iran et au Venezuela ».
Le même média renseigne qu’en juillet 2023, l’Indonésie a par exemple signalé que ses forces étaient tombées sur deux pétroliers illégalement entrés lors d’un transfert de pétrole de navire à navire. L’un des navires était un pétrolier iranien qui opérait dans l’obscurité, c’est-à-dire avec son signal AIS éteint, tandis que l’autre navire du transfert s’identifiait comme étant immatriculé au Cameroun. Il utilisait cependant l’identité d’un navire démoli cinq ans plus tôt.
Source, Gulf business
Floyd Miles
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