Cette décision intervient après que l’entreprise ait déjà investi les secteurs tels que  le pétrole, le gaz et le bois. En effet, la société pétrolière s’est  lancée il y a quelques années dans le renouvelable, avec pour objectif d’atteindre la neutralité carbone sur l’ensemble de ses activités à travers le monde d’ici à 2050. Elle souhaite notamment en faire une part croissante de son portefeuille.

 « On veut continuer à produire du pétrole au Gabon. Ça c’est clair et il n’y a aucun doute là-dessus. Mais en même temps, on veut investir dans de nouveaux projets », relaie Le Nouveau Gabon.

Précisons que le groupe pétrolier veut certes se lancer dans le solaire et l’éolien en l’occurrence, dans ce pays de la Cemac mais ce n’est pas pour autant qu’il négligerait son activité première qui lui a fait engranger un bénéfice de 340 millions  de dollars (203,771 milliards de FCFA) en 2022 soit plus de 10 fois, les 33 millions de dollars totalisés en 2021.

L’intérêt de l’entreprise pétrolière n’est pas fortuit à la lecture du scénario de Développement durable de l’Agence internationale de l’Energie (AIE) qu’elle cite. En effet, les renouvelables devraient représenter plus de 35 % du mix énergétique en 2040. « Pour soutenir cette croissance, nous avons l’ambition d’atteindre une capacité brute installée de génération électrique renouvelable de 100 GW à horizon 2030 », indique Total Energies.

La société française Total Energies est présente au Gabon depuis plus de 90 ans, principalement dans le secteur pétrolier. Depuis deux ans, la compagnie a perdu du terrain dans l’exploration et la production pétrolières dans le pays. Notamment, en vendant en 2021, à Perenco, ses participations dans sept champs matures en mer, ses intérêts et le rôle d’opérateur dans le terminal pétrolier du Cap Lopez.  Ce terminal symbolisait la force de TotalEnergies dans ce secteur au Gabon.