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Secteur de l'électricité : l'Arsel minimise l'impact des nouveaux tarifs d’électricité sur les entreprises.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Selon le directeur général de l'ARSEL, cet organisme public en charge de la régulation du secteur de l'électricité, cette hausse ne devrait pas affecter les coûts de production des entreprises si elles font preuve d'un comportement exemplaire, notamment de l'ajustement de l'électricité prélevée à la consommation réelle.

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Depuis le 1er janvier 2023, l’Agence de régulation du secteur électrique (Arsel) a ajusté le prix de vente de l'électricité hors taxes. Cette activité concerne principalement les hôtels, boulangeries et autres entreprises industrielles ayant une forte consommation d'électricité liée à leurs activités. Cette décision n'a pas n'a pas reçu l'assentiment des consommateurs. L'Organisation camerounaise des industries de transformation de l'acier (Ocita) craint même que les factures d'électricité des entreprises n'augmentent de 30 %. Par conséquent, les coûts supplémentaires associés à cet ajustement seront inévitablement répercutés sur le Prix sortie usine des produits.  

Le Directeur général de l’ARSEL, Nkou Jean Pascal, n’epouse pas cet avis. Il a déclaré que :« L’ajustement des tarifs sera mis en place de manière progressive afin de ne pas modifier significativement la structure des coûts des entreprises. Ainsi, avec la nouvelle grille tarifaire et sans changement de comportement actuel des entreprises, on pourrait observer une hausse moyenne de 12% des factures des clients moyenne tension, largement inférieure à l’ajustement qui aurait été nécessaire pour l’atteinte du coût de service ». Selon ce dernier, des mesures ont été prises pour minimiser l'impact de cet ajustement à la hausse sur les activités de l'objectif principal de l'opération.

Dans le détai, en appliquant cette augmentation de 12 % aux coûts de l'électricité, le coût de production moyen de l'industrie augmenterait d'environ 0,72 %, ce qui devrait être inférieur à 1 %. Il estime que cela ne suffit pas à soutenir les ambitions d'inflation des entreprises. Pour lui, l'impact de cet ajustement tarifaire sur les entreprises serait davantage moindre si « ces dernières adoptaient des comportements vertueux, notamment l’ajustement de leur puissance souscrite à leur niveau de consommation réelle. Tout ceci montre que cet ajustement tarifaire ne saurait justifier une augmentation des prix des biens de consommation », conclut le directeur général de l'ARSEL.

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Ophelie Ada Zoa
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