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Risque élevé d'évasion à la prison centrale de Yaoundé.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Suite à l'effondrement d'un mur de la prison centrale de Kondengui à Yaoundé, le 7 mai 2023 aux environs de 11h, le risque d'évasion est devenu plus élevé, menaçant ainsi la sécurité des citoyens.

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Si les raisons de cet effondrement ne sont pas fondamentalement connues, faut dire que les autorités ne se sont pas encore prononcées à ce sujet. En effet plusieurs théories plausibles sont avancées pour justifier ce que l'on considère de grave. Certains soutiennent la théorie selon laquelle le mur se serait effondré, tandis que d'autres confirment l'hypothèse de l'exécution du plan d’évasion par voie souterraine.

Précisons que ledit mûr se trouve du côté des quartiers abritant des détenus issus de la crise anglophone, des hommes politiques et anciens hauts commis de l’Etat condamnés à la prison ou en détention provisoire. Situation qui a contraint l’administration pénitentiaire a procédé au renforcement des mesures sécuritaires autour et au sein de la prison. Ce déploiement vise à prévenir une éventuelle évasion de masse des détenus qui pourraient profiter de la situation.

En ce qui concerne l'édifice en lui-même, il convient de rappeler que c'est une prison mixte ; toutefois, les quartiers des hommes, des femmes et des mineurs sont séparés.

En juillet 2008, l'administration pénitentiaire camerounaise faisait état de 4 410 détenus pour 1 000 places.

La prison est découpée en 14 quartiers, or, les deux quartiers dit Kosovo rassemblent à eux seuls environ 3 000 détenus. On dénombre 110 femmes dans le quartier des elles réservé et 245 mineurs dans le leur.

C’est donc « un établissement surpeuplé où les conditions sanitaires sont déplorables et la nourriture insuffisante », comme le dénonce Amnesty International.

En rappel, la prison centrale de Kondengui est la principale prison de la région du Centre Cameroun, créée en 1968. Son apport dans le maintien de la sécurité des personnes et des biens est plus qu'important. En effet, la prison participe au dispositif de maintien de l’ordre, aux côtés des institutions des FMO ( forces de maintien de l’ordre) et judiciaires.

Depuis 2004, l'administration pénitentiaire est passée sous la tutelle du ministère de la Justice. Auparavant, elle relevait de celui de l'Administration territoriale. (Cf. Décret 2004/320 du 08 décembre 2004). C'est en 1997 que l'Administration pénitentiaire est élevée, pour la première fois, au niveau de secrétariat d'Etat.

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bernardo carlos ndjomo
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