Dans le détail, Eneo annonce que sur le total des branchements enregistrés au premier semestre de l’année en cours, 64 000 sont issus de branchements neufs et 11 000 des régularisations des consommateurs illégaux. Dans cet ensemble de branchements neufs, 60 000 ont directement été faits sur financement de la Banque Mondiale dans le cadre de ce projet. Ces performances portent ainsi à 163 000, le nombre de connections réalisés depuis son lancement en 2018. 

Concernant les nouveaux branchements enregistrés sur le réseau Eneo au compte du premier trimestre 2024, comparés aux 78 000 ménages et entreprises connectés dans le pays sur la même période en 2023, on note une régression de 3 000 unités, soit -4% en glissement annuel. Même si l’entreprise ne renseigne pas sur raisons de cette baisse, il faut toutefois relever que le Perace, a permis de faire passer le taux de connectivité électrique légale de son réseau de 64,3% en 2020 à 66,4% en 2022, 67,5% en 2023 et 68% à mi 2024. Soit une évolution comprise entre 1 à 1,5 % par an sur les 10 dernières.

Ainsi au terme du premier semestre de l’année 2024, Eneo revendique aussi un portefeuille de 739 000 clients utilisant les compteurs prépayés sur son réseau; ce qui représente 35% des 2,1 millions de clients actifs de l’entreprise. Pour mémoire, le Projet d’électrification rurale et d’accès à l’énergie dans les zones sous-desservies au Cameroun (Parece), a été approuvé en 2018 par le gouvernement camerounais, et vise à électrifier 687 localités dans 6 régions du pays, à travers la construction et la réhabilitation des lignes de moyenne et basse tension. Le projet a déjà bénéficié d’un financement de la Banque Mondiale d’un montant d’environ 85 milliards de Fcfa, en vue de l’électrification d’environ 417 localités et la réalisation d’environ 120 000 branchements sur l’objectif désormais révisé à 240 000 à l’horizon 2025 contre 160 000 aux premières prévisions faites il y a 20 mois.