Dans un article de RFI : « Le sigle a fait irruption sur la scène publique camerounaise en février dernier. OTS, pour « On a Trop Supporté » ou « On a Trop Souffert ». Il est  à l'initiative des enseignants du secondaire, mobilisés comme jamais pour exiger l'amélioration de leurs conditions de vie et de travail. Le chapelet de revendications est adressé à l'endroit de l'administration. L'énoncé de ces problèmes ne présente rien de nouveau en soi : plusieurs syndicats d'enseignants formulent ces doléances depuis plus d'une décennie. Mais là où les syndicats ont rarement obtenu gain de cause, OTS va en quelques semaines de mobilisation réussir non seulement à fortement impacter les enseignements dans les lycées et collèges mais aussi à faire plier le gouvernement sur plusieurs points. ».

Le gouverneur de la région de l’Ouest a donc fait appel aux responsables des deux préfectures concernées afin de prendre des mesures pour mettre fin à la grève. Le message ressemble à un avertissement pour les enseignants qui suivent les slogans de grève dans la région, et partant, pour ceux qui le font dans d'autres régions.

Si de son côté, le préfet du département du Nyong-et-Mfoumou, aidé par le Délégué départemental des enseignements secondaires  ont convié le 12 septembre 2022, pour une réunion de bilan de la rentrée scolaire, les acteurs du milieu éducatif du département, les enseignants affiliés au mouvement ne semblent pas se décourager  et ne comptent pas baisser les bras. Ils peuvent comptent sur les encouragements du Syndicat des enseignants pour l’Afrique (SECA).