Le but principal du Projet de Mobilité Urbaine de Douala est d'améliorer la circulation en milieu urbain et de favoriser un développement urbain et économique inclusif le long de certains itinéraires de transport rapide par bus et de ses lignes de transfert dans la Ville de Douala.

D'après la Communauté Urbaine de Douala (CUD), il est organisé en cinq éléments principaux : renforcer les institutions et former les opérateurs de transport public existants ; améliorer les infrastructures routières urbaines, améliorer la flotte et les systèmes de transport de masse (BRT) ; et mettre en place des opérations de réinstallation involontaire des personnes. De plus, la mise en place du système de transport de masse par BRT, la gestion du projet et le renforcement des capacités, ainsi que la réponse d'urgence contingente, incluse pour apporter les ressources de crédit non engagées afin de couvrir les interventions d’urgence.

L'expert de la communication vient entre autres développer un plan de communication visant à soutenir la mise en œuvre du Plan d'engagement des parties prenantes (PEPP). Il est nécessaire que ce plan de communication respecte les directives établies dans le PEPP et qu'il prenne en considération les demandes de retour contenues dans ce plan. De plus, il devra mettre en place une stratégie d'anticipation afin de prévenir et de réduire les risques de communication qui pourraient compromettre la réputation du projet, ainsi que mettre en œuvre des processus, des outils et des méthodes pour maintenir l'information et le dialogue avec toutes les parties prenantes tout au long de la durée du projet.

Lors d'une conférence de presse tenue le 19 février dernier sur le site de Promote, le maire de la ville, Dr. Roger Mbassa Ndine, a mentionné que le PMUD comprend trois éléments. Le premier comprend la mise en place du Bus Rapid Transit (BRT), également connu sous le nom de transport par autobus rapide. « Les financements sont bouclés. Nous attendons juste la sortie du décret d’indemnisation pour commencer la procédure. Nous avons déjà identifié tous ceux qui seront impactés par ce projet. Il n’y a pas de souci à se faire », a-t-il précisé.

La Banque mondiale a mis à disposition un financement de 260,8 milliards de F, sur une enveloppe totale de 335,3 milliards de F. Le montant alloué aux compensations s'élève à environ 12,4 milliards de Fcfa. Selon les analystes de la Banque mondiale, la mise en place du projet pourrait apporter une amélioration au réseau de bus de la ville, qui est inefficace et représente moins de 1% des déplacements.

Le projet inclut, entre autres, la construction de 80 km de routes, la mise en place d'un échangeur à Ndokoti et la mise en place du transport par autobus rapide sur près de 28 km. A terme, le projet pourra transporter quotidiennement 500 à 600 000 personnes. « Il faut amener les autres transporteurs à se greffer à ce moyen de bus rapide de transit ».