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Pétrole : Maurel & Prom enregistre une grosse déception au Gabon.

Dernière mise à jours il y'a 11 mois

« Afin d’augmenter nos revenus, nous avons décidé de faire valoir le droit de préemption de l’Etat sur le rachat de la compagnie pétrolière Assala ». Ces paroles du président de transition du Gabon Brice Clotaire Oligui Nguema à l’adresses de la nation le 31 décembre 2023, sonnent comme un coup de massue pour l'entreprise Maurel & Prom qui envisageait de devenir le plus gros producteur de pétrole du Gabon.

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Le général Brice Clotaire Oligui Nguema a déclaré, lors des vœux du 31 décembre, que son pays rachèterait la compagnie pétrolière Assala Energy, que Maurel & Prom avait pourtant acquise en août auprès du fonds d’investissement américain Carlyle pour 730 millions de dollars (670 millions d’euros).

Avec ce rachat, l’Etat réalise une opération hautement bénéfique en devenant propriétaire à 100% de nombreux gisements capables de produire 45 000 barils par jour. Ces gisements, selon le rapport 2021 de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives au Gabon, avaient permis à la compagnie de revendiquer une production pétrolière annuelle de 17,612 millions de barils, soit 24,04% de parts de marché, derrière Perenco oil and gas Gabon, 29,464 millions de barils, pour 40,22% de parts de marché dans le pays.

Soulignons que depuis son arrivée au Gabon fin 2017, la compagnie pétrolière qui emploie 500 personnes et 2000 indirectement, indique avoir réinvesti 600 millions de dollars, soit 350 milliards de francs CFA, dans ses actifs pour le renouvellement des réserves pétrolières. Cela a permis d’atteindre un taux de renouvellement record des actifs pétroliers de 170%. C’est-à-dire que pour chaque baril produit depuis fin 2017, 1,7 baril de pétrole supplémentaire a été identifié dans le sous-sol gabonais, soit plus que ce qui a été produit. Alors que ces gisements pétroliers anciennement détenus par Shell Gabon étaient présentés comme matures, c’est-à-dire que leur production était en déclin, cette dernière a, comme par miracle, augmenté de près de 40 % depuis.

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bernardo carlos ndjomo
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