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Pénurie de carburant au Congo : le marché noir se frotte les mains

Dernière mise à jours il y'a 3 jours

Le Congo est confronté à une pénurie de carburant qui dure depuis plusieurs mois, entraînant une flambée des prix sur le marché noir.

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La pénurie de carburant au Congo a entraîné une augmentation significative des prix sur le marché noir. Les vendeurs informels, surnommés "Kadhafi", proposent le litre d'essence entre 1 300 et 2 000 FCFA, soit une augmentation de près de 68% par rapport au prix officiel de 775 FCFA à la station-service.

Cette situation est due à l'arrêt du trafic du Chemin de fer Congo-Océan (Cfco), entreprise parapublique des chemins de fer qui assure l'approvisionnement de Brazzaville en hydrocarbures venant de Pointe-Noire. La grève des cheminots, qui réclament plus de quarante mois d'arriérés de salaires, a entraîné cette crise.

Les longues files d'attente devant les stations-service obligent certains chauffeurs de taxis et bus, y compris les motos-taxis, à se tourner vers les vendeurs informels. Le carburant vendu sur le marché noir est en partie importé de Kinshasa et serait de moins bonne qualité que celui vendu dans les stations-service.

Les pompistes sont également pointés du doigt pour avoir alimenté le marché noir, en étant de mèche avec les Kadhafi. Ils préfèrent livrer à ces trafiquants en échange de 2 000 à 3 000 FCFA sur chaque bidon de 25 litres, au grand dam des automobilistes.

La pénurie persistante de carburant a aggravé la crise du transport en commun à Brazzaville. Les arrêts de bus sont bondés de monde, surtout aux heures de pointe, attendant impatiemment de trouver un moyen de transport. Le phénomène de "demi-terrain" longtemps décrié par les usagers des bus reprend de plus belle, tandis que les chauffeurs de taxis spéculent sur les courses.

La pénurie de carburant au Congo a des conséquences graves sur l'économie et la vie quotidienne des citoyens. Les autorités compétentes doivent trouver une solution rapide pour résoudre ce problème et mettre fin aux pratiques illicites du marché noir.


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Ophelie Ada Zoa
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