Paul Biya prône une émigration responsable.
Dernière mise à jours il y'a 9 moisLors de sa traditionnelle allocution à la jeunesse du 10 février, le président de la république du Cameroun, Paul Biya, a au cours de celle-ci, pointé du doigt un sujet hautement sensible : celui de l'émigration des jeunes camerounais.
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Alors que la majeure partie de la jeunesse camerounaise opte pour un allez simple vers d'autres territoires, plus précisément le canada, devenu terre de prédilection, le président, lui, appelle à une émigration responsable voir à l'arrêt total de l’émigration car " le Cameroun est une terre de mille opportunités".
« La volonté croissante d’une frange de notre jeunesse d’émigrer est de plus en plus préoccupante. Surtout lorsqu’elle tourne à l’obsession et concerne même des personnes qui ont réussi localement leur insertion sociale. (…) Partir, oui, mais pas à n’importe quel prix », a déclaré le président de la République, à la veille de la Fête de la jeunesse qui s'est célébrée le 11 février.
Si "la solution n’est pas toujours de s’en aller”, le chef de l'état à relevé la « conjoncture difficile » que traverse le pays et invite les jeunes à plus de résilience, d'efforts et de patriotisme car : « Je ne perds pas de vue les aspirations légitimes qui sont les vôtres. Ni les inquiétudes qui sont celles de tous les jeunes de votre génération, où qu’ils soient. Il est toutefois de mon devoir de vous rappeler, année après année, de faire attention aux mirages et aux dangers de l’émigration à tout prix », réaffirmait le 11 février 2024, le président de la république.
Si pour certains, ce discours sonne comme du déjà entendu, d’autres lui accordent du crédit tout en exhortant les pouvoirs publics à améliorer les conditions de vie, gage d'un environnement adéquat pour le développement des différents secteurs d'activités qui intéressent la jeunesse. Pour Rodrigue : " le président a révélé certaines choses réelles, mais comment continuer de lui faire confiance lorsqu’on n'a pas de quoi manger ? Lorsque l’on n’a pas de l'eau potable ? Comment faire confiance au chef de l'état, lorsqu'eneo joue avec nos organes? Les emplois ont des yeux, les financements très difficiles, ....". Pour ce jeune âgée de 30 ans, " le président devrait descendre dans les quartiers, les marchés et les boutiques voir l'état difficile dans lequel vivent les camerounais".
Floyd Miles
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