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Mobilité urbaine : l'État prévoit de contracter une dette de 33 milliards de Fcfa afin de financer son système de vidéosurveillance urbaine intelligent

Dernière mise à jours il y'a 7 mois

Le ministre de l'Economie devra chercher cet argent auprès de la filiale de Banco Santander à Hong-Kong, afin de financer la deuxième étape du Projet d'extension du système de vidéosurveillance urbaine intelligent au niveau national.

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Le 13 mars 2024, un décret a été signé par le président de la République permettant au ministre de l'Economie de contracter un prêt auprès de la branche de Hong-Kong de Banco Santander. La demande de prêt d'un montant de 50 millions d'euros, soit 32,8 milliards de Fcfa, vise à financer partiellement la deuxième étape du Projet d'extension du système intelligent de vidéosurveillance urbaine au niveau national.

Ce nouvel endettement survient après celui du 29 décembre 2021, lorsque le président de l'État avait encore donné son autorisation au ministre de l'Economie de demander un prêt auprès de China Construction Bank Corporation (Ccbc) pour financer ce même projet. Si le déploiement de cette deuxième étape n'est pas encore connu, il est important de souligner que la première étape elle, est terminée. La mise en place de 1 500 caméras de vidéosurveillance dans certaines villes du Cameroun a été réalisée en fournissant 2 000 postes émetteurs-récepteurs portatifs, afin d'améliorer la surveillance du territoire. L'installation de ces caméras touchait tous les chefs-lieux de la région, ainsi que des villes stratégiques comme Kribi, Kyé-Ossi, Garoua-Boulaï, Waza, Fotokol, Kousseri et Amchidé. La mise en place des centres nationaux de commandement de vidéosurveillance, sous la supervision de la Délégation générale de la sûreté nationale (Dgsn), à Yaoundé et Douala se veut également un pan de la première étape.

Par ailleurs, le Plan national de système intelligent de vidéosurveillance urbaine vise à améliorer les compétences opérationnelles de la police et à surveiller le territoire. Le gouvernement a établi cette stratégie nationale de lutte contre la criminalité. Selon les données du Programme d'investissement prioritaire (PIP) 2022-2024, élaboré par le Minepat, il est établi que le coût total de ce plan initié en 2014 s'élève à 108 milliards de Fcfa, et il est supervisé par la Dgsn. En tant que partie intégrante de l'initiative visant à renforcer l'état de droit et la sécurité des personnes et des biens du PIP, elle a plusieurs objectifs assignés. On peut citer : renforcer l'état de droit et de préserver les droits humains, finaliser la réforme de la justice afin de renforcer le pouvoir judiciaire, d'intensifier la lutte contre l'insécurité, la criminalité et le terrorisme, de renforcer la prévention et la gestion des crises, ainsi que d'améliorer la communication institutionnelle. Aussi, à terme, ce plan sera bénéfique pour combattre la criminalité ambiante qui continue de croître dans les rues, tout en tenant compte du phénomène de bombes artisanales.

 

 

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Ophelie Ada Zoa
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