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Le transport routier sous la menace d'une grève.

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

Cette décision résulterait des tracasseries routières sur la partie centrafricaine du corridor Douala-Bangui, notamment sur le trajet Beloko-Bangui.

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En effet, dans une correspondance adressée au Président national de l’Union syndicale des conducteurs Centrafricains (Uscc), les organisations socioprofessionnelles des travailleurs du sous-secteur routier du Cameroun, déplorent les tracasseries routières sur la partie centrafricaine du corridor Douala-Bangui, notamment sur le trajet Beloko-Bangui. Ils évoquent le fait qu’ « au-delà du renchérissement des perceptions indues, de la résurgence des contrôles intempestifs des unités des Forces de défense et de sécurité, qui se livrent à la fouille systématique des camions, alors que lesdits camions sont soumis au paiement préalable d’une somme de FCFA 25 000 pour faciliter le déroulement du convoi, diverses formes de tortures entrainent régulièrement des décès de nos camarades. Il convient donc de dénoncer le non-respect des  dispositions pertinentes de la convention en matière de transport terrestre des marchandises qui consacrent les contrôles aux seuls check-points pour assurer la facilitation du transport en transit ». Des déclarations qui portent à réflexion sur la libre circulation des biens et des personnes dans ce corridor important pour la République centrafricaine. Malgré les dispositions mises en place par les Etats membres, force est de constater que la notion de libre circulation reste un enjeu majeur pour les pays de la CEMAC. En effet, l'intégration sous régionale en zone CEMAC reste faible à plus de 3%. En particulier, une faiblesse exacerbée par de nombreux contrôles le long de divers corridors, souvent minés par des cas de corruption. Soulignons que si rien n'est fait, le scenario de 2020 risque se reproduire avec plus de 100 camions stationnés à la frontière centrafricaine. Situation à éviter en ces temps de crise alimentaire.

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bernardo carlos ndjomo
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