« La loi de finances 2021 à prescrit beaucoup de facilités aux producteurs, il y’a l’exonération fiscalo-douanière quand vous importez les équipements aquacoles, vous ne payez plus de droits de douanes, vous ne payez plus la TVA. Cela a permis un début d’industrialisation de cette filière». A travers ces propos du Coordonnateur du Secrétariat technique du comité interministériel pour l’accompagnement des aquaculteurs,  Divine Ngalla Tombo, recueillis dans une interview de nos confrères de la télévision nationale, l'on voit clairement les éléments ayant permis de booster cette augmentation fulgurante en terme de production aquacole. D’ailleurs,  au terme des dits travaux, on constate que de grands progrès ont été réalisés dans ce domaine, regroupant toutes les activités de production animale et végétale en milieu aquatique. L’objectif était donc de battre le record de 2015, qui est de 5 000 tonnes pour atteindre plus de 10 000 tonnes en 2023. Cela représente une augmentation de 5 000 tonnes (100 %) de la production aquacole camerounaise sur huit ans. Cette augmentation s'inscrit dans une situation où la production halieutique annuelle, estimée à 335 000 tonnes, ne peut satisfaire la demande supérieure à 550 000 tonnes par an.

Faut dire que d'ici 2025, il est  prévu une augmentation de la production globale en aquaculture de 10 000 tonnes à 50 000 tonnes pour une  production annuelle de 25 000 tonnes à l’horizon 2025.