Actu Eco » Politiques Publiques

Le Feicom encourage les communautés à investir dans la lutte contre la malnutrition et la mortalité infantiles.

Dernière mise à jours il y'a 1 ans

Le Fonds spécial d'équipements et d'interventions intercommunale (Feicom) veut désormais inciter les communes et les communautés urbaines à initier des projets sur la promotion de la nutrition et de la santé.

Lire aussi : Prix allemand pour l’Afrique 2023 : le Cameroun à l’honneur.

Dans le souci de voir les communes investir dans la lutte contre la malnutrition et la mortalité infantiles, le Feicom, encore présenté comme la Banque des communes est passé à l'action en lançant un appel à projet à l’intention des 360 communes et des 14 communautés urbaines du pays. Pour les responsables de cet établissement public, cette préoccupation est une prescription gouvernementale.

« Le pilier 4 de la Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30) portant sur le “Développement du capital humain et du bien-être” stipule qu’en lien avec l’ODD 3 relatif à la santé, tous les efforts de la nation à l’horizon 2030 doivent contribuer à améliorer tous les indicateurs de santé qui restent alarmants », peut-on lire dans l’appel à projets signé par le directeur général du Feicom, Philippe Camille Akoa.

Dans le même document, il indique qu'il est essentiel de promouvoir l'amélioration de ces indicateurs au niveau local. Cela améliorera à son tour les conditions de vie des habitants. Le Feicom s'engage donc à soutenir les efforts communautaires de lutte contre la malnutrition à travers son partenariat avec la Fondation Helen Keller, connue pour sa lutte mondiale contre la malnutrition.

 L'un des principaux objectifs de ce nouveau projet du Feicom est sans aucun doute d'inverser la courbe de la mortalité infantile, qui tue actuellement 71 pour 1 000 naissances vivantes au Cameroun. À titre de comparaison, aux États-Unis, et même dans des pays comme le Koweït, le taux est de 4 décès pour 1 000 naissances vivantes.

D'autres indicateurs de santé suivront. C'est le cas du taux de malnutrition chronique du Cameroun de 28,9%. Sans oublier la carence en vitamine C chez les enfants de moins de cinq ans. etc.

 

 

ophelie
Ophelie Ada Zoa
141 0

Commentaire(s) du post

Nous sommes ravis que vous souhaitiez laisser un commentaire sur notre site. Pour nous aider à maintenir un environnement respectueux et constructif, nous vous invitons à fournir votre nom, prénom et adresse e-mail. Cela permettra également de créer une communauté engagée et authentique. Nous apprécions votre contribution et nous avons hâte de lire votre commentaire. Merci d'avance!

Africa First Club

Inscrivez vous à notre Newsletter

© Africa First Club. All Rights Reserved. Design by Brice eyebe