Un coup dur pour ce pays d’Afrique Centrale. En effet, la levée de cette sanction aurait représenté un premier pas vers une réintégration sur la scène internationale, près de quatre mois après que le coup d'Etat eut entraîné la condamnation par les capitales occidentales et la suspension du Gabon de l'Union africaine. L’on se souvient que peu de temps avant la tenue des travaux de la CEEAC, le Général d’armée, OLIGUI NGUEMA avait effectué des visites officielles auprès de ses pairs de la Cemac pour renouer le contact après le putsch d’août dernier.

 La question de la réintégration au sein de la CEEAC avait particulièrement été évoquée avec le Président Paul Biya, lors de la visite du président de la transition au Gabon le 06 décembre à Yaoundé. « Si je suis venu au Cameroun aujourd’hui c’est pour échanger avec le président Paul Biya, qui est le doyen de la sous-région, notamment sur la situation du Gabon après le 30 août. Je suis venu implorer sa clémence afin que le Gabon revienne au sein de la CEEAC, afin que le Gabon retrouve ses lettres de noblesse… », Avait-t-il affirmé à sa sortie du Palais de l’Unité.

Soulignons que tous les pays de la CEEAC étaient  représentés au sommet : il s'agit entre autres de la Guinée équatoriale, l’Angola, le Burundi, la Centrafrique, le Congo, Sao Tomé-et-Principe, le Tchad, le Rwanda et le Cameroun. La CEEAC compte également, outre le Gabon, un autre pays suspendu pour l’heure : la RDC.