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La BDEAC annonce la cotation de 110 milliards à la BVMAC

Dernière mise à jours il y'a 2 ans

« Les titres émis dans le cadre du présent emprunt feront l’objet d’une admission à la cote de la Bourse des valeurs mobilières de l’Afrique centrale. Cette inscription permettra d’assurer leur liquidité », fait savoir Dieudonné Evou Mekou, Président de la Banque de Développement des États de l’Afrique centrale (Bdeac).

Lire aussi : CEMAC : une économie moins compétitive au 4e trimestre 2022.

Suite à la cérémonie de présentation de l'emprunt obligataire, organisée à Douala le 9 décembre 2022, l'institution financière sous régionale a lancé de nouveaux emprunts obligataires sur le marché secondaire, le 21 décembre 2022, environ deux mois après la réalisation de l'emprunt qui était en cours. Le 15 février 2023, la   BDEAC a été cotée à la Bvmac pour la troisième fois. Cela intervient après la première cotation boursière de l’emprunt obligataire « Bdeac 5,45 net 2020-2027 », intervenue le 3 février 2021, d’un montant de 100 milliards de FCFA et celle du 11 mars 2022 « Bdeac 5,60 net 2021-2028 », d’un montant de 100 milliards de FCFA également.

En 2022, le volume des transactions de janvier à décembre a culminé à 3,5 milliards de francs CFA contre 58 498 millions de francs pour l'année précédente. Cette réduction est justifiée par la baisse du volume de transactions par session. Avec 78 % de l'encours de la dette, les États sont les principaux émetteurs qui animent le marché obligataire. Un avantage qui se  renforce avec deux nouvelles candidatures notamment celle du Cameroun et  celle du Gabon. Le Tchad, quant à lui, enregistrera cette année sa première obligation d'un montant de 100 milliards de FCFA. Tandis  que les obligations des organismes régionaux s'élèvent à 221,6 milliards, contre seulement 9,1 milliards en circulation à la fin de 2022.

Rappelons que dans le cadre de l’emprunt obligataire « Bdeac 6% net 2022-2029 », d’une maturité de 7 ans, la Banque de Développement a mobilisé un montant total de 110,8 milliards de FCFA, pour une enveloppe de 78 milliards de FCFA sollicités ; Soit 63,43% de souscriptions émanant des banques (70,3 milliards de FCFA), un taux de souscriptions de 2,39% pour les compagnies d’assurances (2,6 milliards de FCFA) et 0,9% attribués aux gestionnaires d’actifs et fonds d’investissements (1 milliard de FCFA). Les personnes physiques et morales ont respectivement souscrit à  hauteur de 0,96% et 2,44% (2,7 milliards de FCFA). Quant aux organismes de retraite, ils affichent un volume de souscriptions équivalent à 30 milliards de FCFA (27,06%) et les entreprises, 2,8%.

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